As I Lay Dying + All That Remains au Metropolis à Montréal le 27/09/2010

Sur Internet, il y avait plusieurs sources qui se contredisaient sur le début du concert. On a donc tablé sur un 19h30, ça nous semblait correct (en québécois, le T est muet). Dès l'entrée, on m'interdit d'assister au spectacle avec mon appareil photo. Un peu plus loin se tenait le merchandising des groupes avec des t-shirts à 25 CAD et des sweats shirts à 45 CAD. Le métal est-il un mouvement musical bourgeois ? Bien sur, on peu également se poser la même question pour le punk puisque Social Distortion vendait ses t-shirts 30 euros lors de leur passage à Paris en juin 2009. Pour leur défense, on dira qu'ils ont oublié de convertir la monnaie en traversant l'Atlantique...

Une bonne partie du public avait acheté les t-shirts comme tout bon fan (moutons ?) qui se respecte. Il était marrant de voir devant nous durant le set d'As I Lay Dying des jeunes fans arborant tous le même t-shirt fraichement acheté...
Ce public n'était pas comme je l'avais imaginé. Je pensais me retrouver avec des hordes de cheveux longs qui au fil de la soirée allaient dégouliner de sueur. Que néni ! La plupart d'entre eux accoutré du combo basket/hoodie classique, avec casquette ridicule pour certains. Les métaleux ne sont plus ce qu'ils étaient. Elle était rigolote l'époque où l'on pouvait en voir avec de longs cheveux, des paras de 50 trous et vêtus de noirs tels des chevaliers barbares allant guerroyer !

Il n'aura pas fallu attendre trop longtemps avant qu'un groupe ne débute. Je vais être de très mauvaise fois dans mon commentaire, mais en même temps, je pense que c'est mérité. Pour faire simple, mis à par le second titre c'était vraiment de la merde (prononcer marde en québécois). C'était un mix entre du bruit et Linkin Park. Le chanteur alternait entre une voix death et mélodique. Au niveau de la performance je respecte, parce que changer de ton aussi souvent ne doit pas être évident, mais le résultat n'était pas convainquant. Là où j'ai capoté (dans ce contexte, ce mot veut dire détester), le chanteur s'est mis torse nu, mais en gardant sa casquette de bon américain.

Pour une première partie, j'étais étonné de voir autant de monde et un public aussi enthousiaste. J'apprends rapidement la mauvaise nouvelle. Il s'agissait de All that remain, une des deux têtes d'affiche. Cette merde (ne pas oublier de prononcer marde !) a donc joué après The Unearth que j'ai par conséquent raté !

Après toutes ces déconvenues, les lumières s'éteignent nous avertissant de l'arrivée imminente d'As I Lay Dying. Une lumière tamisée et rougeâtre mettait en valeur l'énorme drapeau en fond de scène représentant la pochette de leur dernier album - The powerless ride - représentant une tête de mort. Je rappelle que c'est du métal. D'ailleurs qu'est ce que je peux bien faire là puisque je n'en écourte presque pas et qu'en concert j'ai toujours trouvé ce style brouillon ?

J'ai découvert As I Lay Dying il y a peu de temps avec "Ocean between us", qui m'a marqué par un mélange de death métal, de hardcore et de parties mélodiques efficaces. Sur scène c'est très bon, les mélodies chantées par un des guitaristes - le seul qui n'a pas les cheveux longs - laissent un répit à ns oreille parce que trop de voix gutturale ça saoule au bout d'un moment ! Les effets de lumières ont été très travaillés assombrissant d'avantages l'atmosphère métallique et les musiciens sont talentueux comme en témoigne le solo non improvisé du batteur.

Le concert comportait beaucoup de titres des deux derniers albums ce qui ne me déplait pas bien au contraire ! Ils ont fait un rappel avec "Separation" et "Nothing left". Un petit wall of death des familles est demandé par le chanteur et exécuté par les kids. Il est 22h08, le concert est terminé...


Photos et compte-rendu sur Metalship.org

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