2008 - George A. Romero
Le tournage d'un film d'horreur d'étudiants va se transformer en cauchemar lorsqu'ils découvriront la propagation de zombies. Ils abandonnent leur idée initiale et décident de filmer le chaos dominant pour le diffuser sur Internet afin d'informer la population du monde entier sur ces évènements.
Romera a décidé de tourner ce film caméra au poing à la façon d'un Blair Witch, ou plus récemment avec les excellents Redacted, Rec et Cloverfield. Ces deux derniers ont créé un buzz par leur procédé de réalisation qui s'est avéré plutôt efficace. En revanche, ce n'est pas complètement le cas de Diary of the Dead. On s'attend à frissonner dans un film de zombies, mais les acteurs sont souvent ridicules et certains passages du récit sont assez incohérents. Peut-être que les vingt-trois jours de tournages n'étaient pas suffisant.
Romero est habitué à insuffler des éléments de critique sociétale. Cette fois c'est le monde sur-médiatisé d'aujourd'hui et notamment les sites de médias-sociaux (ils utilisent myspace comme moyen de diffusion de leurs images) et de vidéo en voguent. La réplique "Si ce n'est pas filmé alors ce n'est pas important" illustre bien l'idée que le tout-image a pris une part importante et qu'Internet a été un facteur y contribuant grandement.
Il y a quelques passages plutôt bons quand même dans le film, dans l'hôpital par exemple. Espérons que Georges fera tourner de meilleurs acteurs la prochaine fois.