Brittany Oi! Fest #2 à Boquého le 09/05/2008

Brittany Oi! Fest #2 à Boquého le 09/05/2008
Affiche du festival Brittany Oi! Fest #2.
Pour une fois, la prestation de The Headliners n'a pas été super. Ce n'est pas de leu faute non plus, quand on commence dans ce genre d'évènement il n'y a pas souvent grand monde. Ça faisait même un peu glauque, on aurait dit des balances. En plus de ça, le son n'était pas au rendez-vous, trop saturé on ne comprenait pas grand-chose. Petite nouveauté à noter c'est le départ de Guillaume le bassiste remplacé par Marthe (qui joue aussi dans le groupe de hardcore nantais Tromatized Youth).

Le public n'est pas plus nombreux quand joue The Agitators. Ils avaient déjà joué pour Breizh Wankers en 2006 au Mondo Bizarro. Je les ai préféré à Rennes, plus convivial. Les barrières sont gênantes pour les groupes qui jouent en premiers. C'est du Street punk bien joué même s'ils ne révolutionnent pas le genre. Dommage encore une fois qu'il n'y a pas plus de monde présent.

Sur Goldblade ça s'anime enfin. C'est la quatrième fois que je les vois en un an, la magie n'opère plus autant. Leur set n'évolue pas vraiment, ils font toujours les mêmes choses et ça traîne en longueur. C'est assez dommage.

Le groupe que tout le monde attendait, Trotskids, entame son set avec la musique des Gendarmes de St-Tropez. Il n'a pas bien changé par rapport à la veille. Les mêmes titres sont joués (il manque "Fier à bras", peut-être que je l'ai zappé). En revanche, comme pour The Headliners, le son n'était pas terrible. Ils nous ont fait des petites reprises dont "Harry up harry" des Sham 69 et une d'Anti-Nowhere League. Le public à bien repris les morceaux, surtout "Gueule d'enfer" et "Pas de voyous dans mon bar". Cette reformation de ce groupe engagé m'a fait très plaisir.

La tête d'affiche reste quand même Peter And The Test Tubes Babies. Je ne connais pas plus que ça, pourtant à chaque fois que j'écoute, je trouve ça plutôt bien. J'aurais mieux apprécié si je connaissais les titres, mais en tout cas les mecs assurent. Entendre jouer "Banned from the pub" (qui est leur titre le plus connu, mais pas le meilleur), "The jinx" ou le magistrale "Blown out again" procure quelques frissons. Une superbe soirée avec une bonne ambiance, beaucoup plus de punks par rapport à d'habitude, ce qui est plutôt cool. Il reste encore une journée et ça s'annonce encore mieux ...

N'étant pas resté sur place pendant la nuit, je n'ai pas été voir jouer Les Phacos au Cellier, groupe avec Félipé des Trotskids reprenant que des titres de groupes de l'époque Chaos en France.Sur place on retrouve des têtes usées par la nuit au camping. HardTimes est le premier groupe de la soirée. Ils ont commencé très tôt (vers 17h30 je crois) et il n'y avait pas grand monde. Les groupies du groupe étaient présent pour mettre l'ambiance. La scène faisant trop grande et trop loin du public. Quelques reprises ont été joué, mais je ne me souviens que de "Violence" de The Opressed, classique.

Toxpack est le groupe suivant. C'est LE groupe que je ne voulais pas louper, je n'ai pas été déçus. Toujours personnes si ce n'est une bande de fanfarons Rennais et Nantais qui se sentaient comme chez eux avec un batteur de The Rudes au top de sa forme. Côté musique, ça tabassait bien. Oi-core allemande ultra bourrine avec les chœurs qui vont avec. C'était vraiment bien et les mecs ont l'air vraiment cool. Des titres comme "Komm sags mir", "Streetcore" et surtout "Cultus interruptus" ont fait bouger le gang breton venu assister à la prestation, sous le regard amusé des autres spectateurs. Ils ont conclu leur set par "Everywhere we go" de Discipline, la grande classe !

Un autre groupe allemand prend leur succession, Stomper 98. Je ne suis pas super fan du groupe, je ne suis pas super fan de ce groupe. Je trouve qu'il n'y a rien de très innovant dans leur musique (après, est-ce que les groupes de oi! innovent ?). Par contre ils aiment les reprises : Caméra Silence (Pour la gloire), Kominter Sect, Cock Sparer (Riot Squad), Condemned 84 (The boots go marching in). Ils ont mieux joué qu'il y a cinq ans à Hérouville où ça avait été assez mauvais. Argy Bargy a annulé et a été remplacé Par the Agitators, mais comme la vaille il n'y avait pas foule. Dommage.

The Templars, l'une des quatre grosses têtes d'affiches du festival prend place. J'en suis resté à la période Jacques de Moley, je ne connais pas vraiment ce qu'ils font vraiment aujourd'hui. Leur set est un peu statique, chacun des quatre membres a un instrument, mais le public assurait le dynamise sur certains titres comme "Victim", "Skinheads rule ok", "New York" ou "I believe in myself". Eux aussi font des reprises Last Resort (Violence in your minds, pas franchement original), Snix (Pas le droit, avec Boni au chant), Komintern Sect (Tous ensemble). Bonne prestation dans l'ensemble.

Les gonflettes boys de Hollande clôturent ce festival. C'est carré, ils nous jouent pas mal de leurs tubes "everywhere we go", "front lie skin". S'ils avaient joué sans public, on n'aurait pas vu la différence. Le comble intervient à la fin de leur set quand tout le monde les attend en vain pour un rappel. Malgré cette fin se terminant en queue-de-poisson de poisson, ce fut une belle soirée, pleins de bons groupes, pas mal de personnes venant d'horizons différents.
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Commentaires
1. ,

Si il n'y a pas eu de reprise de Discipline c'est bien à cause du public, un publique anarcho/antifa alors que Discipline est beaucoup plus accès pro natio/patriotes ...