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paroles:parabellum

Parabellum

Cayenne

Je me souviens encore de ma première femme, elle s'appelait nina une vraie putain dans l'âme! la reine des morues de la plaine Saint Denis, elle faisait le tapin près de la rue Rivoli..

Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de Cayenne, à bas ceux de la sureté!!

Elle aguichait le client quand mon destin de bagnard vint frapper à sa porte sous forme d'un richard, il lui cracha dessus rempli de son dédain, lui mit la main au cul et la traita de putain!!

Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de Cayenne, à bas ceux de la sureté!!

Moi qui était son homme et pas une peau de vache acquit dans ma jeunesse les principes d'un apache, sortis mon 6.35 et d'une balle en plein coeur, je l'étendis raide mort et fut serré sur l'heure!!

Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de cayenne, à bas ceux de la sureté!!

Les crabes à la mer!

Aussitot arrêté fut mené à cayenne, c'est la que j'ai purgé les forfaits de ma peine, jeunesse d' aujourd'hui ne faites plus les cons car pour une simple connerie on vous jette en prison!!

Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de cayenne, à bas ceux de la sureté!!

Si je viens à mourir je veux que l'on m'enterre dans un tout petit cimetière de la porte saint martin, 400 putains à poils viendront crier très haut c'est le roi des julots que l'on mène au tombeau!!

Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de cayenne, à bas ceux de la sureté!!

Ilot Amsterdam

Dans le port d'Amsterdam, Y'a des junkies qui s'cament Qui s'shootent et qui s'reshoot' Les bras couverts de croûtes…Dans

Dans le port d'Amsterdam, Y'a des junkies qui coulent Pour des histoires pas cool, Pour des histoires de came… Des grosses pompes en bétons Les entraînent vers le fond Vers une mort infâme

Dans le port d'Amsterdam… Dans le port d'Amsterdam, Y'a des flics à la tonne Qui en dealent de la bonne

Dans le port d'Amsterdam ! Ils arrêtent les dealers Et les consommateurs Et leur taxent leur bourrin Pour le r'vendre aux marins ! Car les marins d'Amsterdam Sont tous de gros drogués Qui cherchent à oublier Qu'ils détestent Amsterdam…

Dans le port d'Amsterdam, C'est qu'des putes en vitrines Qui tapinent dans l'urine En croyant êtr' des femmes !

Dans les bars d'Amsterdam, Les cuillères sont trouées, Les clients sont cassés Et f'raient tout pour un gramme…

Dans les squats d'Amsterdam, Tous les punks sont accros, Pour avoir leur héro Ils se battent à coups d'lame… Toutes les rues d'Amsterdam Sont couvertes de seringues… C'est une ville de dingues… Bombardons Amsterdam !

Ceux qui chantent Amsterdam Sont bouchés au réel, Quel abruti Jacques Brel Et son port d'Amsterdam !

Dans la ville d'Amsterdam, Y'a une ambiance de mort, Cett' ville a tous les tords, Passons-la au lance-flamme !

Dans le port d'Amsterdam… Plein les couilles d'Amsterdam ! C'est une ville à chier Qu'il faut atomiser ! Oublions Amsterdam… Bombardons Amsterdam… Je déteste cett' chanson… C'est une histoire de con…

Noir sur Bleu

c'est pas le moment de faire des formules le ton grandiloquent ça tourne au ridicule on va pas sortir les mouchoirs si on pleure on s'en fout qui pourrait nous voir? un au revoir un adieu on ne pas revoir toutes les règles du jeu j'avoue ça ma cloué le bec maintenant faire sans toi va falloir faire avec

Moi je pourrais mourir cent fois sans que jamais ne se noie l'écho de ta voix dans ces verres que je lève aux rêves que l'on partageait

parait qu'y a des pages à tourner que le temps nous rend sage si l'on sait surmonter on dit c'est la vie c'est dommage dans mon livre d'images j'ai pas tout colorier les au revoir comme les adieux on les écrit en noir puis on les change en bleu maintenant que j'te verrais plus je ne saurais jamais ce que nous sommes devenus

Moi je pourrais mourir cent fois sans que jamais ne se noie l'écho de ta voix dans ces verres que je lève aux rêves que l'on partageait

où que tu sois je t'entendrai si jamais tu m'appelles, tu sais où me trouver là dans nos meilleurs souvenirs il nous y reste encore le ? à en finir plus un au revoir un adieu je réinventerai toutes les règles du jeu je te le promets noir sur bleu de nouvelles histoires à nouveau tous les deux

Moi je pourrais mourir cent fois sans que jamais ne se noie l'écho de ta voix dans ces verres que je lève aux rêves que l'on partageait

Welcome to Paradise (Diner's card accepted)

Tout frais victime d'une bavure J'attendais devant le paradis Que Saint Pierre prenne ma candidature Au royaume des bouffeurs d'hosties.

Il a maté dans mon dossier “Eh bien, jeune homme. c'est pas brillant ! On pique les sacs des vieilles mémés et on fait pleurer sa maman !”

Je commençais à plaider ma cause comme quoi ma vie fut pas très rose Quand je vis Hitler sur un nuage Jouant aux cartes aves les Rois Mages !??!

“Hey ho ! Saint Pierre, c'est quoi cette arnaque ? Il y a du laxisme dans ta baraque, Cette ordure est un criminel et tu lui donnes la vie éternelle ? !!”

“Ta gueule, voyou ! c'est nos oignons Fallait bosser pour avoir des ronds Dans la religion tout s'achête Sinon on t'envoie chez la bête !

Déjà inscrit il y a Pinochet Pour sa totale démocratie, Et puis il y a aussi Khomeiny Pour tous les cierges qu'il a brûlés

Ici les auréoles sont en néon Pour les acheter il faut du blé Alors tu sais, ton opinion, Tu veux savoir où je me la mets ?”

“Va te faire, Saint Pierre, je me casse ! J'ai rien à faire dans cette crasse Je préfère prendre des coups chez Satan Car les vrais saints n'ont pas d'argent ! … ”

Osmose 99

1999 Aucune raison de faire la teuf Dans dix minutes c'est l'an deux-mille Y'a pas qu'mon foie qui s'fait d'la bile Sur la seule chaîne nationale Qui n'émet plus qu'en noir et pâle L'Etat va présenter ses voeux A cent millions d'chômeurs heureux !

t'as joué, gagné, t'as tiré un as de pique, t'y as cru, t'as perdu, Tout ça c'est d'la politique

Au troisième millénaire La démocratie est en fer Le Président du parti unique Nous a promis plus de flics Qu'on dvait être content d'constater Qu'les immigrés ont émigré Qu'ils ne fabrique plus de voitures Et qu'Paris est un tas d'ordures !

t'as joué, gagné, t'as tiré un as de pique, t'y as cru, t'as perdu, Tout ça c'est d'la politique

A la fin d'sa déclaration Le Président de l'Extrème-Con Nous a dit qu'il fallait tenir Même si la crise faisait maigrir Donc les impôts sont quadruplés Mais ça devrait pas trop déranger Vu qu'toute façon on a plus rien On d'ja bouffé tous les chiens !

Tu vois, et à part ça, ça va ! Je n'fais plus qu'des concerts pour moi Le public n'existe plus Je n'sais même pas c'qu'il est d'venu ! J'ai trouvé une dynamo Je pédale en jouant d'la guitare … J'éspère au moins une fois t'revoir !

Père Noël

Moi j'aime trop mon prochain Pour le laisser souffrir Sans cesse je tends la main Je les aide à en finir

L'argent n'a pas d'odeur De tous ces cons qui meurent Ils vivent leurs illusions Au son de mes canons

Tous vous vous détestez Vous n'rêvez que d'vous tuer J'ai tout pour votre bonheur Tout ce qu'il y a de plus destructeur

File-moi ton portefeuille J'remplirai tes cercueils Bombes à billes pour ta gueule Bénéfices pour moi seul

Moi mes gosses j'les nourris Avec toutes vos boucheries C'est sur tous vos malheurs Que je batis mon bonheur

Vous vous aimez le sang Tout comme moi j'aime l'argent Vous voulez être roi Le seul gagnant c'est moi

paroles/parabellum.txt · Dernière modification : 2016/06/15 11:00 de 92.149.20.128