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Table des matières

Paroles

La Souris Déglinguée

TAI-KOI-OUTA

Hanamo miyako ni hitori Uta u ai ka ta tazu ne Kanaderu sanshin ippon Watashi shima uta hime

Nagare nagarete hitori Kokowa senu no hotori Sakukoi chiru koi mo a re do izukodemo… Onaji mono dato ittekure…

Jeune femme du soleil levant tu ressembles à un tatouage Nakashi naka sale wakaru koto. Ta chanson me fait penser à la pluie et aux nuages ! Utai ma shoo Saa tabiwa michizure aikoi uta wo Kazarimashoo, kanochi made Sekaikyotsu ai koi utade.

Eh ! jeune fille, si t'as besoin de moi, Y'a pas de problème, je serais ton sherpa ! Eh ! jeune fille, même si à Paris, y'a pas d'Himalaya ! Kanji teru, kanji teru, jinjin to bankoku sympathy ! Hitono kokoro wa hitotsu Uta ni helikutsu irezu Kanaderu guitar mo tanoshi Anatamo musician

Kotoba chigaedo hito no Mune ni shimiiru melody Minyoo tekuno mo aredo Otoko to onna no ut wa izuko demo mina

Onaji mono dato ittekure. Jeune femme du soleil levant tu ressembles à un tatouage Katari tsugarete wakaru koto. Ta chanson me fait penser à la pluie et aux nuages ! Uta imashooo saa hito no nasakeyo ai koi uta wo Kazarimashoo kokowa Paris Hana no miyako wo ai koi uta de.

Eh ! jeune fille, si t'as besoin de moi, Y'a pas de problème, je serais ton sherpa ! Eh ! jeune fille, même si à Paris, y'a pas d'Himalaya ! Yonde iru yonde iru kyoo kan wo bankoku sympathy ! Uta imashooo saa hito no nasakeyo ai koi uta wo Kazarimashoo kokowa Paris Hana no miyako wo ai koi uta de. Eh ! jeune fille, si t'as besoin de moi, Y'a pas de problème, je serais ton sherpa ! Eh ! jeune fille, même si à Paris, y'a pas d'Himalaya ! Kanji teru, kanji teru, jinjin to bankoku sympathy !

ALLEZ LES GARS

Allez les gars, Allez les gars (x2)

Allez les gars, c'est le bal ce soir, Faites le choix de vos partenaires, Qu'elles soient de banlieue ou d'ailleurs Ou du coeur de la capitale.

Dansez, dansez maintenant, Dansez le pogo ou le bop, Faites danser qui vous voulez Avant qu'viennent les policiers.

Allez les rats, sortez de vos trous Car dehors c'est le clair de lune. (x2)

Dansez, dansez maintenant, Dansez le pogo ou le bop, Faites danser qui vous voulez Avant que viennent les policiers.

Allez les gars, c'est le bal ce soir, Faites le choix de vos partenaires, Qu'elles soient de banlieue ou d'ailleurs Ou du coeur de la capitale.

Dansez, dansez maintenant, Dansez le pogo ou le bop, Faites danser qui vous voulez Avant qu'viennent les policiers.

AMOK SERENADE

Eh ! Le concert de ce soir est dédié à tous ceux qui soutiennent LA SOURIS depuix dix ans ! A tous ceux de la Génération Destruction et aux Innocents de la Première Heure !

A la New Generation Rock du Forum, je leur souhaite de se la donner comme on se l'est donné !

A tous les Soldats Perdus !

Spéciale dédicace à Petit-Jean et à Fan qui sont à l'Hôtel des verrous et qui sont pas venus ce soir !

En 1979 la Souris en a pris pour 10 ans, mais comme on a envie de prendre perpète, bienvenue à tous les rats et les belettes ! Surtout les belettes !

Et merde à tous ceux qui se cachent derrière un drapeau noir, rouge ou tricolore ! Pour moi, un seul mot d'ordre ! Lequel ? Le parti de la jeunesse !

Alors à tous ceux de l'International Raya Fan Club, La Souris vous dit : Rock and Roll !“

ANGE GARDIEN

Laisse-moi devenir ton ange gardien

Que tu sois parisienne, tibétaine, shanghaïenne, Que tu sois berlinoise, siamoise ou pékinoise, Que tu sois japonaise ou bien saïgonnaise Même si t'as pas confiance Laisse-moi au moins une chance

Laisse-moi devenir ton ange gardien

C'est pas une déclaration C'est pas une chanson d'amour J'te fais pas de promesses Car j'aime pas le mensonge J'te fixe un rendez-vous au delà des frontières Ça peut être qu'un bon plan n'importe où sur la terre

Laisse-moi devenir ton ange gardien

Et si t'as pas compris, alors écoute moi bien Je vais chanter pour toi en chinois mandarin Wo ai de xiaojie zai Bali, Lasa, Shangai Wo ai de xiaojie sai Bolin, Manggu, Beijing, Wo ai de xiaojie zai Dongjing, Lundun, Xigong, Wo ai de Xiaojie zai Dashijie Bu guan shi bilinzhiguo haishi zai taxiang yiguo, Wo yuan zuo nide pengyou

Laisse-moi devenir ton ange gardien

ASHIBANA YUISA

Ashibana yuisa ! Demoiselle nipponne de Shurei No Mon On m'a vanté les mérites de ta courtoisie

Odo Rana yuisa ! De tout le Pacifique jusqu'à la mer de Chine Tu es l'ambassadrice de la Grande Asie

Ashibana yuisa ! Moitié de Paris et moitié de Saigon Je suis enfant de France et d'Indochine

Odo Rana yuisa ! Demoiselle nipponne de Shurei No Mon J'espère que tu n'as rien contre les gaijin !

Iminu manu uchiyu, Hai kawa nu toni, Tô min tô min naran, takeni Takeni kiyuya suruthy, udeuthy ashiba.

Ashibana yuisa ! Ouais je me prépare pour aller te voir A travers les airs comme un faucon

Odo Rana yuisa ! Et dans l'attente de ce prochain départ Je te passe le message par cette chanson

Ashibana yuisa ! Elle traversera 10 000 pays Pour aller jusqu'à toi

Odo Rana yuisa ! De Montmartre à Mabuni De Paname à Okinawa

Iminu manu uchiyu, Hai kawa nu toni, Tô min tô min naran, takeni Takeni kiyuya suruthy, udeuthy ashiba.

Ashibana yuisa ! Demoiselle nipponne de Shurei No Mon Ecoute ce que j'ai à te dire via le microphone

Odo Rana yuisa ! Rendez-vous à Moon ou à Manza Beach Garde moi une place sous ton parasol

Ashibana yuisa ! Eh miyarabi du pays de Nanzan Non je ne veux pas te faire de mal

Odo Rana yuisa ! Eh miyarabi du pays de Nanzan Tu peux avoir confiance en Tai Luc san

Iminu manu uchiyu, Hai kawa nu toni, Tô min tô min naran, takeni Takeni kiyuya suruthy, udeuthy ashiba.

T'as compris ce que je t'ai dit ? Ou il faut que je te répète ? Tu peux avoir confiance en Tai Luc san

T'as compris ce que je t'ai dit ? Ou il faut que je te répète ? Tu peux avoir confiance en Tai Luc san

Tu peux avoir confiance en Tai Luc san

AS-TU DEJA OUBLIE ?

Tu dis que tu n’aimes pas trouver Des étrangers dans ta ville Est-ce que tu es vraiment sûr De ne pas leur ressembler ?

As-tu déjà oublié Que tu étais un étranger ? Tu es né dans ce pays Mais tes parents sont immigrés

Nous sommes tous des étrangers Toi et moi des étrangers Pas la peine de me montrer Ta carte d’identité

Pas la peine de te cacher Parce que tu es un étranger Nous sommes tous des étrangers Regarde donc autour de toi

Elle et lui, et toi et moi Nous sommes tous des étrangers Car pour nous y’a pas de place Dans aucune de vos races

Nous sommes tous des étrangers Etrangers à leur connerie Eux ils ne comprennent pas Mais toi tu sais d’quoi je parle

Je suis quoi ? Etranger ! Tu es quoi ? Etranger ! Nous sommes ? Etrangers ! (x2)

Nous sommes tous des étrangers Toi et moi des étrangers Pas la peine de me montrer Ta carte d’identité

Pas la peine de te cacher Parce que t'es un étranger Nous sommes tous des étrangers Regarde donc autour de toi

Elle et lui, toi et moi Nous sommes tous des étrangers Car pour nous y’a pas de place Dans aucune de vos races

Nous sommes tous des étrangers Etrangers à leur connerie Eux ils ne comprennent pas Mais toi tu sais d’quoi je parle

Je suis quoi ? Etranger ! Tu es quoi ? Etranger ! Nous sommes quoi ? Etrangers !

Je suis quoi ? Etranger ! Tu es quoi ? Etranger ! Nous sommes quoi ? Etrangers !

AUCUN REGRET

Non, non, je ne regrette rien A chacun, à chacun son destin Et moi si le mien C'est de faire un bruit d'enfer Avec quelques copains Le temps qu'on reste sur terre

Non, non, je ne regrette rien A chacun, à chacun son destin Et moi si le mien C'est de faire un bruit d'enfer Avec quelques copains Le temps qu'on reste sur terre

Non, non, je ne regrette rien A chacun, à chacun son destin Et moi si le mien C'est de faire un bruit d'enfer Avec quelques copains Le temps qu'on reste sur terre

Non, non, je ne regrette rien A chacun, à chacun son destin Et moi si le mien C'est de faire un bruit d'enfer Avec quelques copains Le temps qu'on reste sur terre

Non, non, je ne regrette rien (x4)

AUJOURD'HUI ET DEMAIN

Aujourd'hui, ils ne sont rien Que des mauvais garçons, Mais peut-être que demain Ils seront des gens bien.

Aujourd'hui ils ne sont rien Mais peut-être que demain, Ils seront les nouveaux riches Ou alors encore plus pauvres.

Aujourd'hui, ils branlent rien, S'la donnent et font les cons, Mais peut-être que demain Ils seront des gens bien.

Aujourd'hui ils ne sont rien Mais peut-être que demain, Ils seront les futurs flics Comme dans Orange Mécanique.

Attention, ils arrivent, en courant. lls sont là !

Mauvais, mauvais garçons ! (x8)

Et elles ce sont de mauvaises filles Qui couchent avec n'importe qui, Elles mangent des glaces à la vanille Sur les marches d'un escalier.

Aujourd'hui, elles ne sont rien Mais peut-être que demain, Y'a toutes celles qu'on oubliera Mais une seule qu'on choisira.

B.A.N.G.K.O.K

Combats de boxe et demoiselles en stock A cette accoutumance y’a pas de désintox Ta meilleure amie travaille sur Surawong Au Café de Paris dans sa version Pat Pong Les musicos aveugles installent leur matos Sur un bord de trottoir du matin jusqu’au soir Une seule chanson à leur répertoire Une seule vibration

B-A-N-G-K-O-K, Bangkok Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bangkok

Elles sont toutes à leur postes dans leurs zones de combat Elles mettent en évidence leurs plus beaux appas Les filles de Siam ne manquent pas de charme Faut dire qu’elles dealent la plus belle des cames C’est la cité des anges, alors y’a rien d’étrange Ça peut être qu’un plan sûr, ou encore l’aventure Là-bas au fond du soï, saisis ta chance cow-boy Car la nuit passe vite sur l’avenue Sukhumvit

B-A-N-G-K-O-K, Bangkok Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bangkok

Mais toi tu fais partie de ceux qu’ont la bougeotte Tu veux aller à Chiengmai, pas rester à Bangkok Toujours à la recherche de nouvelles sen-sa-tions Pour ça tu en oublies les lé-gis-la-tions As tu bien réfléchi aux risques du métier Avant d’aller danser avec des fers aux pieds Même si Bouddha te dit que c’est l’karma des voyous Que d’aller faire un tour à l’hôtel des gros verrous Et y’en a même encore, qui vont toujours plus loin S’en remettant à dieu pour leur destin Ils passent la frontière en touristes clandestins Et sur un pont de singes font leur chemin Pour aller sou-te-nir le combat De je ne sais quel-le guerilla Ils mènent des actions coup de poing Sur le territoire d’un pays voisin Mais comme tous les guerriers ils ont besoin de repos De full contact à fleur de peau Alors tôt ou tard ils font un come-back Pour retrouver les filles des quartiers chauds

B-A-N-G-K-O-K, Bangkok Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bangkok

Phuu ying klaang thanon doen pai doen maa Ecoute bien ce message Stand by pour le massage

B-A-N-G-K-O-K, Bangkok Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bang Bangkok

BANLIEUE ROUGE

Banlieue rouge, oh banlieue rouge, Toi qui viens d'la banlieue rouge Par la Chapelle, Gare du Nord Qu'est-ce que tu vas faire ce soir ?

“A vrai dire J'en sais rien, J'vais voir, J'm'en fous“

lls ne veulent pas de toi Dans leurs surprises-parties Car ton père est communiste Et ton frère est garagiste.

Comme t'aimes pas être tout seul, T'as appelé tous tes copains, Tous ceux de la banlieue Pour une vraie surprise-partie.

Sarcelles ! Villetaneuse ! Villejuif ! Planète Marx !

Banlieue rouge, oh banlieue rouge, Toi qui viens d'la banlieue rouge, T'as raison faut pas t'gêner, Sam'di soir faut t'la donner.

Sarcelles ! Villetaneuse ! Villejuif ! Planète Marx ! (x2)

BANZAI

Dôzo, shitaku wo shite kudasai Vas'y donne le tempo Johnny eins, zwei, drei Je réquisitionne toutes les rimes en “aï” Normal car après tout je m'appelle Luc Taï Rien n'est préparé, aucun plan de bataille Mais on part à l'attaque et on fera pas de détail Car nous on entre en gare comme un train qui déraille On est sur un bateau qui n'a plus de gouvernail Ecoute, écoute Léo Féraille C'est la nouvelle version remix de Paris-Canaille Paris-Canaille, Paris-Canaille, Spéciale dédicace à toute la racaille T'es mauvais garçon, kamikaze, tu pousses ton kiai C'est ta jeunesse qui passe, synonyme de pagaille Pour les gens bien pensants, t'es un épouvantail. Mais à l'est comme à l'ouest c'est l'heure des funérailles A l'idéologie nous disons tous bye bye Tous les conducators finiront sur la paille Avis à tous les Ceaucescu Nicolae A droite comme à gauche, il faudra qu'ils s'en aillent Ici Paris, là-bas Shanghai Faudra qu'ils laissent la place aux nouveaux samouraïs En Mandchourie ou à Portbail Allez les gars, en japonais irashai Impossible en amour d'être pour l'apartheid Quand tu vois une geisha derrière son éventail T'as envie qu'elle visite ton château de Versailles Pour finir ai-no-kolida dans ton sérail Comme disent les cambodgiens tout va bien suk sabai Tu te fous de la musique, que ce soit du zouk ou du raï Tu veux du Johnny Walker, pas du Canada Dry Ce soir t'as tous les droits, t'es le prince Bao Dai Suk sabai, suk sabai Comme disent les cambodgiens tout va bien suk sabai Suk sabai, suk sabai Pourvu que ça dure longtemps 1001 nuits banzaï

Pendant ce temps dehors, il y en a qui travaillent Ils refont les façades, retapissent les murailles Ils mettent de la couleur sur une monde de grisaille Les terroristes du graf ont le sens du design

Mais toi à même la peau tu portes ta médaille Un personnage crucifié sur ton poitrail Le style de tatouage pour plaire à ta Fraulein Talisman idéal contre la mitraille Tu sais que ce message, il sort de mes entrailles Pas d'une bouche d'égout ou d'un soupirail Je suis pas un curé qui s'adresse à ses ouailles Mais je peux faire un sermon qui fasse pêter le vitrail Je réquisitionne toutes les rimes en “aï” Normal car après tout je m'appelle Luc Taï Et même que ma cousine elle s'appelle Vu Thi Mai Et même que mon cousin lui c'est Wong Man Fai Capitale de la France tu es prise en tenaille Cotise à la Triade, y'aura pas de représailles Du boulevard Masséna jusqu'à la Butte aux Cailles Faudra que tu fasses avec les nouveaux Khubilai Car nous on est solide comme de la rocaille Et quand on s'enracine, c'est comme le bonzaï Sous le pont de Tolbiac on veut la rivière Kwaï A la place de Chirac on veut le Lama Dalaï Je réquisitionne toutes les rimes en “aï” Normal car après tout je m'appelle Luc Taï Du barrage de Pierrefitte à Vélizy-le-Mail Je connais trop bien la route, ma mémoire est sans faille Que ce sont en marche commando, ou en Ford granadaille Que ce soit au fond du bus sur la banquette en skaï Je suis partout chez moi, peu importe où que j'aille Je le redis, je le répète, aucun doute ne m'assaille De la Chapelle jusqu'à Raspail Je suis partout chez moi, peu importe où que j'aille D'Issy jusqu'à Villacoublay Ceux qui vont plus loin prendront la Thai Airlines Parce qu'avec les siamoises, ils veulent faire ripaille Et qu'à certains psychotropes ils se ravitaillent Tous les occidentaux philosophent comme les thaï Sous un soleil de plomb, c'est boo pen nyang, mai pen rai Y'en a qui vont faire du trekking jusqu'à Mae Saï Y'en a qui vont se faire masser à Chiang Raï Y'en a qui vont rester prisonniers à Chiang Hmai A ces derniers je souhaite Sawasdee Pee Mai J'espère qu'ils vont pas en prendre pour un bail De vacances en zonzon, version sukkhothai J'espère qu'ils vont acheter la police Thaï Ou… les poules auront des dents le jour de nos retrouvailles Je réquisitionne toutes les rimes en “aï” Normal car après tout je m'appelle Luc Taï Je dépose à la Sacem le nom de Zhou En Laï Ainsi que celui du Général Peng De Huaï Passe moi un peu de miel, j'ai la voix qui s'éraille Car depuis le début de cette chanson je braille Moi pas raggamuffin, moi pas rastafaraille Mais moi vraiment pas loin de la 100ème rime en “Aï” Je joue pas du piano comme Arthur Rubinstein Mais je suis baryton version Frankenstein Rikko à la basse va nous faire Voodoo Chile Muzzo à coup de sax fais nous Davis Miles

T'as pas les cheveux longs mais t'es un vrai apachaïs Le style mescaleros, le plus féroce de Frankreich Je sais que ta devise c'est “mort aux vaïches” Et que ta fiancée c'est une vraie Edelweiss Alors écoute un peu ce conseil de Luc Taï Mélange pas trop le speed avec le black and white Ce soir pas de bordel, c'est pas l'Opéra Night Tout le monde au garde à vous, le sourire ultra-brite Allez, arrête Gringo, vas-y rends lui son flight Car c'est un journaliste du Tout Paris by night Je sais, il t'as pris en photo sous les spotlights Dis lui que c'est pas gratuit, il faut payer le copyright A Simplon, y'a Jacky, le roi de la cisaille Il sait couper les cheveux, il connaît tous les styles Y'en a qu'aiment pas avoir les cheveux en broussaille Alors comme les moutons ils passent à la tondaille Y'en a qui se font des trous, et qui sniffent à la paille Ils sont comme la volaille à qui ont jette la grenaille A l 'autodestruction ils ne savent pas dire nein Ça fait de la clientèle pour le Docteur Olivenstein Y'en a qui sont branchés sur le be-bop ou le jive Accros sur le passé, la nostalgie les drive Ils aiment pas trop Michael et les Jackson Five Alors vas-y Muzzo, c'est parti pour le Take Five

Au cœur de la Cité les enfants se chamaillent Ils sont déjà adultes tout en étant marmaille En bas dans l'escalier, ils fument des Lucky Strike Défoncent les boites aux lettres à coup de docs ou de nike Certains seront poètes, le bras armé d'un mike Et d'autres Easy Riders à cheval sur un bike Y'en a qui seront voyous, reloux, ripoux, flicaille Pour l'instant ils essaient la petite truandaille Veulent tous faire du judo ou de la muay thaï A-soto-gari ou de-ashi-barai ils font des randoris aï ya yai Y'a pas de tatamis, le ciment c'est duraille Avec les femmes plus tard ils feront des cochonnailles Pour l'instant à ce niveau ils sont encore bleusaille Mais ils savent déjà dire ” 'uss ma teub, artaï “ Ce soir sur Canal + il y a Brigitte Lahaye Et même sans le décodeur on reste en stand-by Car elle est plus sexy que Rika Zaraï Princesse de Monaco ou Comtesse de Noailles Viens dans notre casino, on te mettra sur la paille Mais si t'es vahiné du côté de Hawaï La tamouré s'impose en guise de fiançailles Mais je t'interdis de danser avec tous ces G.I.s Je veux garder pour moi ton atoll de corail Je réquisitionne toutes les rimes en “aï” Normal car après tout je m'appelle Luc Taï Spéciale dédicace à toutes les lorelei

BEAUCOUP DE LIBERTES

T'as beaucoup de libertés Tu peux tout t'acheter Des drogues pour le jour Des filles pour la nuit

C'est ça la liberté Celle à laquelle tu as droit Tu travailles la semaine Te déglingues le week-end

La petite serveuse Du restoranch macdonald Me dit qu'elle habite Au foyer sonacotra

Elle travaille la semaine Danse le week-end C'est ça la liberté Celle à laquelle elle a droit

T'as beaucoup de libertés Tu peux tout t'acheter Des drogues pour le jour Des filles pour la nuit

C'est ça la liberté Celle à laquelle tu as droit Tu travailles la semaine Te déglingues le week-end

La petite serveuse Du restoranch macdonald Me dit qu'elle habite Au foyer sonacotra

Elle travaille la semaine Danse le week-end C'est ça la liberté Celle à laquelle elle a droit

C'est ça la liberté Celle à laquelle elle a droit C'est ça la liberté Celle à laquelle elle a droit

BRIGITTE B. CAMBODGIENNE

Au niveau du courage, putain c'était ric rac Diplomate à plat ventre, devant l'armée Macaque Ils ont laissé tuer le Prince Sivit Matak Pour sauver l'ambassade d'une éventuelle attaque Non ce n'est pas du cinéma, comme dans la Déchirure Car la réalité, elle fut cent fois plus dure C'est ce que tu m'as dit, dans ton salon de coiffure Brigitte Bardot cambodgienne Echapée de la dictature

Brigitte Bardot cambodgienne Cette chanson elle est pour toi, exilée de Phnom Penh Brigitte Bardot cambodgienne Devenue par le destin une vraie parisienne

Dans les années 70, les manifestants gueulaient Des slogans révolutionnaires entre Bastille et République Où sont-ils maintenant, auraient-ils des regrets ? D'avoir soutenu le combat d'un génocide démocratique Des millions de morts dans les rizières cimetières Autant de mines anti-personnel, en guise de garde frontière Mais toi tu penses, c'est ton karma, d'avoir connu le pire Brigitte Bardot cambodgienne Ecoute ce que j'ai à te dire…

Brigitte Bardot cambodgienne Cette chanson elle est pour toi, exilée de Phnom Penh Brigitte Bardot cambodgienne Devenue par le destin une vraie parisienne

Quand je te regarde danser, Tes mains et tes pieds ressemblent à des serpents Et quand tu te mets à chanter Un air qui date de la nuit des temps J'ai l'impression de t'avoir entendu dans une vie antérieure Alors à coup sûr, ça c'est prévu, on se reverra dans un future meilleur Non ce n'est pas du cinéma, comme dans la Déchirure Car la réalité, elle fut cent fois plus dure C'est ce que tu m'as dit, dans ton salon de coiffure Brigitte Bardot cambodgienne Echapée de la dictature…

Brigitte Bardot cambodgienne Cette chanson elle est pour toi, exilée de Phnom Penh Brigitte Bardot cambodgienne Devenue par le destin une vraie parisienne

BUS N°47

Assis au fond du bus N°47 Tu comptes toutes tes années depuis 77 Assis au fond du bus bus N°47 Tu te rappelles Magenta au N°37

Assis au fond du bus N°47 A moitié affalé sur la banquette T'as tout l'air d'un pacha, d'un émir du Koweit Mais tu roules pas en Rolls, tu décolles pas en jet

Assis au fond du bus N°47 T'as plus de souvenirs que de place dans ta tête Assis au fond du bus N°47 De tout ce que tu as fais, y'a rien que tu regrettes

Assis au fond du bus N°47 Mais tu n'as plus envie de lacérer les banquettes Maintenant tu veux plaire aux femmes honnêtes Assises au fond du bus N°47

Assis au fond du bus N°47 Il manque que la télé accrochée au plafond C'est pas un goût de luxe, une idée à la con C'est comme ça en Thaïlande, en Asie du Sud Est

Assis au fond du bus N°47 T'imagines toutes les rues de ce pays de Celtes Envahies par les Touk-Touk, les Sam-Lo, les Rickshaws Et plein de Suzi Wong Taxi girls en Qipao

Assis au fond du bus N°47 C'est vrai que t'as pas dormi, et que le sommeil te guette Assis au fond du bus N°47 Tu rêves que t'es à Pékin, sur une bicyclette

Assis au fond du bus N°47 Eh, réveil, terminus, Gare du Nord, Lafayette T'es pas en Birmanie, là-bas à Tachilek T'as compris ce que je t'ai dis, ou il faut que je te répète ?

C'est pas vraiment qu'on soit à court d'inspiration Mais le moment est venu de finir cette chanson Rikko, est-ce que tu es prêt ? yes. Alors joue nous un peu de basse dans le style lance-roquettes

Assis au fond du bus Assis au fond du bus Assis au fond du bus N°47

Assis au fond du bus Assis au fond du bus Assis au fond du bus N°47 (x6)

CAMARADES

La voix de tous tes camarades Résonne dans ton crâne, Quoi que tu fasses, où que tu ailles, Elle sera toujours là

Ecoute !

La voix de tous tes camarades, La voix de tous mes camarades, La voix de tous nos camarades, Ecoute-là elle t'appelle !

Les camarades de la première heure Sont toujours les meilleurs Inégalable, Inséparable Fraternité, jurée !

Ecoute !

La voix de tous tes camarades, La voix de tous mes camarades, La voix de tous nos camarades, Ecoute-là elle t'appelle !

Camarades, camarades…

CHEVAL DE FER II

Toi et moi, et tous les autres, sur ce cheval de fer Y'a rien qui nous empêche de faire le tour de la terre On est comme une sorte de Légion super-étrangère Qui traverse toutes ces putains d'ex-républiques populaires

Y'a Marc et Shérif du Liban au wagon-restaurant Ils tiennent des propos explosifs, qui sont dans l'air du temps Y'a Olga de Bogota, on se demande ce qu'elle fout là Elle fait comme tout le monde dans ce train, Elle revend de la vodka

C'est un cheval de fer Transsibérien En provenance de Pékin Destination Berlin

Et y'a les turcs et les mongols sur ce cheval de fer A qui il manque un nouveau prince, pour repartir en guerre Repartir à la conquête, à l'Est comme à l'Ouest Rebâtir l'empire des steppes, c'est leur pensée secrète

Attila est toujours là, quelque part dans leur tête Fiers de leurs origines, ils pensent à Timoudjin Koukonor, Oulan-Bator, Pékin, Moscou, Berlin Ils suivent la route de leur destin, un putain de chemin

C'est un cheval de fer Transsibérien En provenance de Pékin Destination Berlin

Eh Baron Ungern Sternberg où es tu maintenant ? Au paradis Tus'ita ou bien au Wahalla ? Toi chevalier teutonique converti au bouddhisme T'as vécu, t'es mort avec un certain romantisme

Eh Baron Ungern Sternberg où es tu maintenant ? Dans la poussière de la steppe de l'Extrême-Orient Ou à la tête d'une nouvelle division asiatique Jeunesse du Cheval de Fer, toujours nostalgique

C'est un cheval de fer Transsibérien En provenance de Pékin Destination Berlin

C'est un cheval de fer…

COEUR DE BOUDDHA

Y parait que tu es un vrai Européen Et que tes cousins sont Germains Mais moi je m'en fous car c'est pas mon problème De savoir qu'on est tous des bâtards

Bâtards Bâtards Bâtards Bâtards

Mais toi qui connais la race et l’histoire Tu devrais savoir au moins ça C'est pas les allemands qui l'ont inventée La croix, la croix, la croix gammée

Bâtards Bâtards Bâtards Bâtards

Car à l'origine c'est le Coeur de Bouddha C'est pas c'que tu crois ça ne t'appartient pas

Eh ! toi là-bas, dans la rue Je crois bien qu'on s'est déjà vu Rien qu'a voir la gueule que t'as T'as tout l'air d'être comme nous

Alors descends avec nous Au coeur de la capitale Alors descends avec nous Et rejoins les bâtards

Bâtards Bâtards Bâtards Bâtards

“Est ce qu'un bâtard ça a du coeur ? “ Me demande une Fausse blonde Qu'est ce que j’pourrais lui répondre ? Qu'on est mieux que tout monde

A vrai dire j'en sais rien Mais au moins j'en suis sûr Que dans une capitale Y'a une place pour tout l'monde

Parce qu'on est des bâtards on est fiers d'être bâtards Plus on est de bâtards Mieux c'est pour les bâtards

CONTINGENT ANONYME

Il est minuit à Gare de l'Est, C'est la fin de ta permission Les filles embrassent les garçons Qui s'en vont servir la nation Eux ils s'en vont, et elles, elles restent Sur le quai à Gare de l'Est C'est con pour eux, c'est bon pour elles, Elles sont pas perdues pour tout le monde

Contingent anonyme Dans la nuit qui s'en va Contingent anonyme Tu joueras dans ce film

Et cette fois-ci à Gare de l'Est C'est pas pour aller en banlieue C'est pas pour voir les copains Jouer dans un bal de MJC Et cette fois-ci à Gare de l'Est Qu'est-ce qu'on va faire à Gare de l'Est On fait semblant de ne pas savoir Et on embarque dans le train

Contingent anonyme Dans la nuit qui s'en va Contingent anonyme Tu joueras dans ce film

C'est vrai que douze mois de la vie C'est beaucoup donner à l'état Mais toi ce soir tu t'en fous T'as fais ton temps, Tu rentres chez toi Il est 0 h 43, Encore un autre contingent Qui s'en va

Contingent anonyme Dans la nuit qui s'en va Contingent anonyme Tu joueras dans ce film

COUSINS COUSINES

Cousins, cousines du Viêt-Nam, Comment ça va pour vous chez l'Oncle Sam ? I feel fine !

Cousins, cousines du Viêt-Nam, Sous le soleil de la Cali, A Westminster, Orange County

Sur la carte postale de votre exil Vous me dites que l'Amérique c'est tranquille Même quand les gangs font du drive-by shooting Je dois comprendre que tout va bien La terre peut trembler, mais ça c'est rien

Cousins, cousines du Viêt-Nam, Comment ça va pour vous chez l'Oncle Sam ? I get bored !

Cousins, cousines du Viêt-Nam, Sous le soleil de la Cali, A Westminster, Orange County

Sur la carte postale de votre exil Vous me dites que l'Amérique c'est tranquille Même quand les gangs font du drive-by shooting Je dois comprendre que tout va bien La terre peut trembler, mais ça c'est rien

Cousins, cousines du Viêt-Nam…

DANS LE CIEL DE L'URSS

Parce qu'ils avaient survolé le ciel de l'URSS A bord d'un avion civil de la Corée du Sud 237 passagers, stewards, pilotes et hôtesses Ont été homicidés à haute altitude

Dans le ciel d'un empire Criminel Dans le ciel de l'URSS

Oui je me rappelle toi et tes amis De la terrasse du “Père Tranquille” Vous êtes partis Porte Dauphine Protester devant les grilles De cette putain soviétique d'ambassade du Goulag Pour honorer la mémoire des victimes du massacre

Dans le ciel d'un empire Criminel Dans le ciel de l'URSS

A l'écoute de ces paroles, Y'en a qui vont me dire “tout ça c'est de l'histoire ancienne Y'a plus d'URSS. L'armée rouge depuis sa défaite en Afghanistan Tire des roquettes sur Moscou et son parlement”

Dans le ciel d'un empire Criminel Dans le ciel de l'URSS

Irina toi qui habitais entre Brochant et Guy Môquet T'avais fait un mariage blanc pour quitter ton pays Tu disais ne plus supporter le marteau et la faucille Regarde la Russie aujourd'hui, est-ce que ça te plait ?

Dans le ciel d'un empire Criminel Dans le ciel de l'URSS

Dans le ciel d'un empire Criminel Dans le ciel de l'URSS

DEMOISELLE DE VIENTIANE

Tu sais danser, tu sais chanter le rock, le jerk et le lamvong C'est ton métier jusqu'à minuit côté Laos du Mékong Demoiselle de Vientiane , apsara d'aujourd'hui Demoiselle de Vientiane, écoute ma mélodie

Y paraît que dans les plaines des Jarres, y'a que le fracas des bombes Car même quand la guerre est finie, elle l'est pas pour tout le monde Les vaincus, les vainqueurs, ils ont tout laissé sur place Alors labourer un champ de mines, ça mène droit à la tombe

Jeune fille Tay Noir en bicyclette sur le chemin de Hnoong Boua Thoong Hôtesse de bar à l'Appolo, entraîneuse viêt en sin sarong Demoiselle de Vientiane, apsara d'aujourd'hui Demoiselle de Vientiane, écoute ma mélodie

Trimbalé comme un sac de riz à l'arrière d'un camion J'ai fait la route Sii Khaai-Kaasi à la mauvaise saison On m'a dit que dans les montagnes, les Hmong maquisards de Vang Pao Y z'aiment pas la révolution des miliciens du Pathet Lao

A Talaat Sao tous les matins, y'a même des Farang diplomates Qui vont acheter de la ganja pour s'la fumer à l'ambassade, Au pays des Laan Xaang et du Parasol Blanc Le Bouddha Sakyamouni est très compatissant

J'entends les bonzes de Dong Palaan qui récitent des sutra Couverts par les décibels des mobylettes honda Au pays des Laan Xaang et du Parasol Blanc Le Bouddha Sakyamouni est très compatissant

LE BOP DE LA DERNIERE CHANCE

Allez allez allez (x3)

Ils dansent le bop de la dernière chance Et le reste du monde ils s'en balancent

Danse, danse, dansez… (x3) Le bop de la dernière chance

Allez allez allez (x3)

Ils aiment la bohême et la musique de dingues Le rythme du bop, ça fait danser les singes

Danse, danse, dansez… (x3) Le bop de la dernière chance

Allez les blousons noirs, allez les blousons verts Faites un pas en avant mais jamais en arrière

Allez danse, danse, dansez… Danse, danse, dansez… (x3) Le bop de la dernière chance

Allez danse, danse, dansez…

Un jour ça leur a pris ils ont tout laissé tomber La terrasse des cafés et les boites de nuit Pour aller dans la jungle… Pour aller dans la jungle… Pour aller dans la jungle… Là où le soleil se lève !

DERNIER POGO A PARIS

Attention préparez-vous pour le dernier pogo à Paris, Ça sera pas du cinéma, tous les coups seront permis. On s'ra tous Marlon Brando, qui s'ra Maria Schneider ? On s'ra tous Marlon Brando, qui s'ra Maria Schneider ?

Attention préparez-vous pour le dernier pogo à Paris, Toi et ta petite amie, pour le dernier pogoà Paris, La plus belle, la plus jolie, pour le dernier pogoà Paris, “Fine fleur du macadam“ comme ils disent dans les journaux.

Allez, allez sors de ta banlieue, en deux ch'vaux, en Ford Granada, De Château d'Eau à Sébasto, en roulant sur les trottoirs. Mais n'écrase pas les filles qui travaillent le soir, N'écrase pas les copains qui traînent dans leur sillage : Jean-Marc l'Innocent, La Rose, et Le Paysan, Tristan, Fan, machin, machine, Couscous Fureur de vivre.

Attention préparez-vous pour le dernier pogo à Paris. Cirez vos chaussures de danse et martelez le pavé.

Be bop pogo toujours encore plus haut ! Be bop pogo, toujours encore plus fort ! (x3)

Vive le pogo à Paris !

DETACHEMENT FR 79

Toutes ces jeunes petites Punks Qui dansent le bop avec toi, Que vont-elles devenir Demain matin dans la rue ?

Elles tiennent à peine debout, Tout à fait déglinguées, Et elles ne peuvent pas dormir Tout à fait déréglées.

On peut les rencontrer A la terrasse des cafés, Elles crachent dans leur verre, Elles crachent aussi par terre

Et elles partent sans payer Car elles n'ont rien dans les poches, Elles se sont fait rançonner, Peut-être par des blousons noirs.

Sur l'boulevard des ltaliens, Elles se tiennent par la main, Pas moyen d'les séparer : Détachement Féminin Rouge !

Si on vient à les emmerder, Elles sortent leurs petits poings Contre l'avenir tout pourri, Elles lèvent leurs petits poings

DRELON

A cette époque t'avais les veuch' au milieu de dos Et un tee-shirt de Slade collé sur la peau Acheté à Carnaby Street ou quelque part à Soho Petit français en vacances tu prenais des photos De jeunes filles d'Angleterre Adossées sur le mur de briques rouges Près de la voie de chemin de fer, Là-bas à Tooting Brodway, Juste avant Collier's Wood

C'est vrai que ta famille d'accueil pas cent pour cent rosbif Ressemblait davantage à celle de Jimmy Cliff Les filles se donnaient des airs d'Angela Davis Et les garçons ne fumaient pas encore de spliffs Mais de la campagne de Kingston Arrivés en banlieue de Croydon Ils avaient dans leurs valises Toute la musique des West Indies

Quand Gerald et Patrick parlaient de leur grand-frère C'était à demi-mots comme si c'était un gangster Son prénom très chrétien évoquait la clémence Mais dans un monde sans pitié, difficile d'être un ange Il y avait sa photo accroché sur le mur du salon Seul souvenir d'un rude boy jamais rentré à la maison

EDDY JONES

C'est la France de l'après guerre, le jazz fait du ravage Les bandes de noirs américains ont jeté leurs uniformes Ils préfèrent les femmes de Pigalle qui dansent devant leurs yeux Ca les empêche de trop penser au racket, au pillage

Eddy Jones, c'était l'un d'entre eux Un mélomane très dangereux Eddy Jones

Eddy Jones, c'était l'un d'entre eux Un mélomane très dangereux

Eddy, Eddy, Eddy Jones est maintenant chez les anges Il est sûrement monté là haut, au paradis des gangs Eddy, Eddy, Eddy Jones si jamais tu m'entends Répond moi en chantant

Eddy Jones, c'était l'un d'entre eux Un mélomane très dangereux Eddy Jones

Eddy Jones, c'était l'un d'entre eux Un mélomane très dangereux

Eddy Jones… Oh Eddy Jones…

EN FRANCE

Et pourtant on n'est pas c'qu'on appelle patriote, Mais quelques fois on a, on a le coeur qui bat, Alors on s'laisse aller à gueuler Vive la France.

C'est là qu'on est né en France, C'est là où on vit en France, C'est là qu'on restera en France.

On restera en France, à Paris, à Marseille, Pourquoi chercher ailleurs les rayons du soleil ? On restera en France, à Paris, à Marseille, Pourquoi chercher ailleurs quand c'est partout pareil

T'as tout c'que tu veux en France, Les femmes et l'alcool en France, Y'a rien qui nous manque en France.

Et même si tu penses que c'est la merde en France, Pourquoi t'es encore là et pas barré ailleurs ? Et même si tu penses que c'est la merde en France, Pourquoi t'es encore là et pas barré ailleurs ?

En France, en France, en France ! (x2) En France ! (x2)

C'est là qu'on est né en France, C'est là où on vit en France, C'est là qu'on restera en France.

Et même si y'en a qui ont des bottes allemandes Et qui regardent vers l'Angleterre, Et même si y'en a qui foutent le camp ailleurs Un jour ou l'autre ils reviendront.

En France !

EN INDOCHINE

Tu penses toujours à l'Indochine Même si tu es né en France Car le Me Kong coule dans ton sang Mêlé avec l'Occident

Tu penses toujours à l'Indochine Comme un paradis perdu Tu penses toujours à l'Indochine Comme une femme que t'as pas connu

Fidèle, fidèle, fidèle, fidèle… A tes rêves, à tes serments Fidèle, fidèle, fidèle, fidèle… Comment pourrait-il en être autrement ?

Tu penses toujours à l'Indochine A ses dragons et à ses tigres Tu penses toujours à l'Indochine A ses hommes libres dans la jungle

Tu penses toujours à l'Indochine Car tu aimes ses tambours de bronze Tu penses toujours à l'Indochine Au cœur de Bouddha et à ses bonzes

Fidèle, fidèle, fidèle, fidèle… A tes rêves, à tes serments Fidèle, fidèle, fidèle, fidèle… Comment pourrait-il en être autrement ?

Xin xiang Yinduzhina Shen zai Faguo zhang da Xue guan li liuzhe Mekonghe yu Xifang ronghua, zhongcheng Zhong yu nide mengxiang he shiyan

EN L'AN 2000

En l'an 2000… En l'an 2000… Comment ça s'ra en l'an 2000 ? Est-ce que ça s'ra la vie facile Ou bien une nouvelle Palestine ?

En l'an 2000… En l'an 2000… En l'an 2000… Fais attention à toi en l'an 2000 ! (x2)

En l'an 2000… En l'an 2000… Tout s'ra meilleur, tout sera pire, Car on aura comme seule demeure Ou une poubelle ou un empire !

En l'an 2000… En l'an 2000… En l'an 2000… Fais attention à toi en l'an 2000 ! (x2)

Est-ce qu'on march'ra encore dans les rues de cette ville Avec la sensation d'être chez nous et libres Est-ce qu'on march'ra encore dans les rues de cette ville Ou est-ce qu'on s'ra condamnés, condamnés à l'exil ?

En l'an 2000… En l'an 2000… J't'aim'rai toujours en l'an 2000 ! Et même si ma vie ne tient qu'à un fil, J't'aim'rai encore en l'an 2000 !

En l'an 2000 … En l'an 2000… Promis, juré ! En l'an 2000… En l'an 2000 … En l'an 2000… Quoi qu'il arrive on sera là !

FAIS PAS LE CON

Ouais, ouais je sais qu'on n'pourra pas t'empêcher D'avaler des comprimés quand tu voudras te supprimer. Pour cette fois, ça va encore, tu t'es raté, tu n'es pas mort, On vient t'voir à l'hôpital, alors écoute c'qu'on va te dire :

“Tu peux faire ce que tu veux, t'es libre de te tuer, Mais ça serait tellement mieux de laisser ça aux autres, Ca nous ferait mal au coeur si un jour tu meurs, Et que d'voir tous ces cons s'la donner à ta place !”

Ouais, ouais je sais qu'on n'pourra pas t'empêcher D'avaler des comprimés quand tu voudras te supprimer. Pour cette fois, ça va encore, tu t'es raté, tu n'es pas mort, On vient t'voir à l'hôpital, alors écoute c'qu'on va te dire :

“Tu peux faire ce que tu veux, t'es libre de te tuer, Mais ça serait tellement mieux de laisser ça aux autres, Ca nous ferait mal au coeur si un jour tu meurs, Et que d'voir tous ces cons s'la donner à ta place !”

Fais pas le con ! (x8)

“Tu peux faire ce que tu veux, t'es libre de te tuer, Mais ça serait tellement mieux de laisser ça aux autres, Ca nous ferait mal au coeur si un jour tu meurs, Et que d'voir tous ces cons s'la donner à ta place !”

FIN DES ANNEES 70

A. était breton, il ne clouait plus les orvets sur le tronc des acacias

B. était alsacien, il n'écrasait plus les mulots débusqués sous les vieilles tôles

C. était espagnol, il descendit sur Paris avec A et B, qui s'étaient cotisés pour lui payer une pute. Ce qui était nettement mieux que de fumer des lianes et brûler des pneus dans le terrain vague.

D. Etait chtimi. Bidasse en stage commando au pays rimbaldien, il fut le seul de la compagnie à être réformé suite à un accident regrettable sur le parcours du combattant. L'état de sa colonne vertébrale l'apparentait désormais à la catégorie des serpents.

E. Etait mexicain. Monté dans le Greyhound bus à Los Angeles, il passa la nuit à ramper sous les sièges et fouiller les sacs tandis que l'Amérique dormait tranquille. Le lendemain matin, avec le pactole de son larcin, il paya à boire aux trois voyageurs vietnamiens pour acheter leur silence sous le soleil de la Cali.

F. Etait Lorrain. Les cambrioleurs déféquèrent dans sa chambre à coucher. Ses pourvoyeurs ne lui rendirent jamais l'argent avancé pour l'achat d'un produit illicite et sa fiancée le quitta peu après.

G. Etait gauloise. Femme mariée, elle avait un amant. Les jeunes de la bande du quartier la menacèrent de tout raconter au principal intéressé. D'abord ils la firent chanter financièrement, et ensuite sexuellement.

H. Etait nord-viêtnamien. C'était Paris au mois d'août. Descendu sur les berges de la Seine pour y tremper et rafraîchir ses pieds, un mauvais pas la fit tomber à l'eau. Bien que nageur réputé, il périt noyé, étranglé par son propre dentier.

I. Etait parisienne, tutrice légale de N. Ses yeux étaient vitreux chaque fois qu'elle sortait de la salle de bain. Ses agresseurs déplacèrent le matelas du lit au milieu de la salle de séjour et la violèrent sous prétexte qu'elle leur avait volé la came.

J. Etait chinois. Polio de naissance. Ouvrier modèle et endoctriné par les slogans de sa République Populaire, il voulut s'inscrire dans une prestigieuse université pékinoise pour étudier les beaux-arts. On lui répondit “pas de place pour les infirmes”.

K. Etait sud-viêtnamien. En route de Bruxelles vers Paris. Adolescent assis sur le siège arrière de la voiture diplomatique de la jeune et jolie épouse d'un général mégalomane, ce jour là il la pénétra tout en imagination.

L. Etait nord-banlieusard. Légèrement handicapé mental. Bizuté par ses contemporains, gamins du quartier sans aucune pitié, il devait branler le chien.

M. Etait américaine. Une vraie blonde. Même les mots orduriers en français qu'elle ne comprenait pas sonnaient doux à ses oreilles pendant le va et vient.

N. Etait provinciale. Teenageuse déjà tox. Ses agresseurs déplacèrent le matelas du lit au milieu de la salle de séjour et la violèrent sous prétexte qu'elle était la complice de I, qui leur avait volé la came.

O. Etait franconésienne. Vendeuse de coupe-faim rue du Faubourg du Temple, elle amassa assez de gains pour faire l'acquisition d'une petite bagnole.

P. Etait sud-banlieusard. Il fut le premier à fumer dans la cour de récréation du CES, à regarder sous la jupe de la prof d'anglais, il fut le premier à crever de surdose sans attendre l'année de la Pure Energie.

Q. Etait parisien. Chanteur de Compartiment Tueurs. Il avait dit à la copine de la fille du docteur qu'elle pourrait assister à la répétition au 3ème sous-sol de la rue des Lombards, si elle amenait une ordo.

R. Etait arabe. En probation. Pour fêter sa liberté retrouvée, elle avait ramené dans sa chambre d'hôtel, en attendant le retour de son fiancé régulier, un jeune intermittent. Elle avait ses règles, néanmoins plusieurs fois durant le coït, elle lui demanda “fais moi un enfant”. Ce qui fut une excellente occasion de contracter la gale dans les jours qui suivirent.

S. Etait nord-banlieusarde. Employée de mairie. Elle avait l'habitude de shooter son fils, puis de coucher avec les amis de celui-ci, tout en écoutant de la musique décibelique.

T. Etait japonais. Peintre et contrebassiste. De sa mansarde il pouvait voir le fantôme de son ancêtre alchimiste au sommet de la tour Saint-Jacques. Tombé en pharmaco-dépendance, il devient une ombre au pays du soleil couchant.

U. Etait gaulois. Biker sans bécane, il faisait sans nul doute partie du M.C carte orange, vu que sa fiancée travaillait à la RATP.

V. Etait français. Il disait qu'il était un déserteur de la Légion. Sa caserne réelle était un squatt qu'il partageait avec un de ses contemporains dont les talents de cuisinier permettaient de transformer tout chat en civet de lapin.

W. Etait mandchou. Videur dans une salle de jeux sur le boulevard de Clichy. Appliquant strictement les consignes de son employeur, il avait arraché la gourmette, la montre et la bague d'un reurti nord-africain qui avait cassé la vitre du flipper. Traité de raciste par ce dernier, il lui répondit “attends mon patron, c'est ton cousin”

X. Etait est-banlieusard. Routard pas encore diplomate. Les chouravi n'avaient pas encore envahi l'Afghanistan, et Kaboul était le paradis des paradis artificiels.

Y. Etait Montmartroise. Réveillée en pleine nuit par son boy-friend monte en l'air, lequel tambourinait à sa fenêtre au premier étage. Elle lui offrit l'hospitalité de sa chambre sans savoir qu'il n'était pas tout seul, mais avec deux camarades. Le premier, post-bituré, s'endormit rapidement sur le plancher, le second, plus opportuniste, téléphona à sa fiancée en Chine, quand au boyfriend de Y, il fit ce qu'il avait à faire, en attendant l'heure du premier métro.

Z. Etait chinoise. Plus jolie que Gongli. A la fin de sa détention dans un camp de concentration en Mongolie Intérieure, elle vint assister au concert d'un groupe de jeunes survoltés à l'Eldorado du Boulevard de Strasbourg. A l'un d'entre eux elle donna sa photo d'ex-militaire de l'Armée Populaire de Libération. Il l'accrocha au mur, mais c'était déjà le début des années 80.

GRANADAAMOK

Et Rachel, t'as vu la voiture du mec ? Waou, une Granadaamok 82 !

LE GRAND VOYAGE

Tous les trains de banlieue sont des transsibériens Ils n'ont pas l'air comme ça, mais ils peuvent aller loin Gare du Nord, tout au nord, jusqu'à Oulan Bator T'as quitté les Halles, pour le lac Baïkal

C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays

C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays

Y'a pas trop de Natacha, Y'a pas trop de Suzie Wong Mais tout peut arriver, à l'autre bout du monde Car il y a dans ce train, même des Palestiniens Qui s'en vont à Pékin, retrouver leurs copains

C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays C'est le plus grand voyage que tu feras dans ta vie Alors ouvre les yeux tu vas voir du pays

GRETEL

Cette chanson est pour un fraulein de Bundesrepublik Elle n'est pas destinée à une fille publique N'allez pas croire que je l'ai connue pendant le service militaire A Hambourg ou Berlin pensionnaire d'une vitrine C'est à Pigalle dans le 9ème que tout a commencé Elle était la meilleure amie de ma fiancée Déjà en 79 son prénom et son nom Servaient de refrain à une cantilène keupon

Gretel Kemeny

J'ai oublié la chronologie, pourquoi elle est partie Pourquoi aha, pourquoi, Pourquoi elle a joué la file de l'air, tout laissé derrière elle Pourquoi aha, pourquoi Rue de Rome j'ai vendu son violon Toujours pas fournir d'excuse pour cette mauvaise action Car les faits sont là, irréfutables George Davis is innocent, mais moi j'étais coupable Gretel aujourd'hui n'est plus Kemeny Et ça bien sûr j'ai pu le voir sur sa carte de visite Qu'elle m'a donnée l'année dernière lors de son passage à Paris

Ho ho Gretel Kemeny

Allongée sur le sofa de la salle de séjour Elle m'a dit qu'elle est revenue pour suivre un séminaire Assise en tailleur sur le tapis persan elle m'a dit “viens faire du yoga ce sera bon pour ta voix” A ce moment là j'ai eu l'impression de lire un roman Qu'aurait pu écrire autrefois Emmanuel Arsan

Ho ho Gretel Kemeny

GRETEL KEMENY

On attend à Gare de l'Est Une jeune Allemande de RFA

Est-ce que tu connais son nom ? Gretel Kemeny ! Si mystérieux, qui est-elle ? Gretel Kemeny !

Elle n'a vraiment pas de chance, Gretel Kemeny ! Baisée à 12 ans par son père Gretel Kemeny !

Que peut-elle faire maintenant, Gretel Kemeny ! Maintenant qu'elle n'a plus 12 ans Gretel Kemeny !

Peut-elle aimer ses parents, Gretel Kemeny ! A-t-elle l'esprit de famille ? Gretel Kemeny !

Elle a quitté ses parents Gretel Kemeny ! Pour aller vivre sa vie, Gretel Kemeny !

Elle veut faire du cinéma Gretel Kemeny ! Super 8 pour commencer, Gretel Kemeny !

Elle arrive, elle arrive ! Elle arrive à Gare de l'Est.

HONG KONG

Hong Kong mille neuf cent quatre vingt un ! Comme un coup de gong qui résonne dans ma tête C'était après l'concert de l'Opéra Night A toute l'Aveyronnaise j'avais dis bye bye Laissant derrière moi en hibernation Les keupons et les squins et les totos oi Pour aller retrouver ma fiancée, Destination la Chine du Kung Hi fat Choï !

Hong Kong

Les cafards et les lézards couraient sur les murs Et moi tranquillement j'pissais dans l'lavabo En lisant un bouquin de Sidney Lau Oui je m'en souviens c'était l'année du Coq Les Neufs Dragons avaient un air de fête Et de Tsim Sha Tsui jusqu'à Mongkok Je marchais dans les rues du pays de Bruce Lee

Hong Kong

A l'heure où je te parle, je suis loin de tout ça, J'voyage pour pas cher au fond d'une salle obscure Y'a c'putain d'cinéma près du passage Brady Ce soir au programme “Une balle dans la tête” Avec Tony Leung dans le rôle principal Il crève l'écran avec son art martial Faut dire que le scénario est taillé sur mesure…

Hong Kong

Une fois arrivé au générique de fin, Je pense à Hong Kong demain Quatre vingt dix sept Les étoiles seront jaunes et le ciel sera rouge Y'en a qui vont rester, y'en a faudra qu'ils bougent Le jour du retour de Hong Kong à la Chine Y'aura plus de monde que de place dans l'Boeing Mais toutes les demoiselles qui s'appellent hirondelle Seront les bienvenues près de la Grange Aux Belles A Hong Kong Hong Kong sur Seine

INTERNATIONAL FAN CLUB

Allez viens ce soir, je t'invite on va, On va faire le tour du monde tout en restant sur place. On ira à Belleville, on ira à Barbès, Ca sera comme l'Indochine mélangée de Marrakech.

Allez viens ce soir, je t'invite on va Oui on va sur la lune, ça ne te coûtera pas une tune, Mais pour ça il faudra que tu danses toujours plus haut, Que tu te jettes dans la musique, Que tu te jettes dans la mêlée. Que tu te jettes dans la musique, Que tu te jettes dans la mêlée.

Allez viens ce soir, je t'invite on va, On va au bout de la rue, ça sera le bout du monde. Dans toutes les capitales, partout on se retrouvera, Toujours aux mêmes endroits, toujours la même Raya :

lnternational Raya Raya Fan-Club (x8)

Allez viens ce soir, après il sera trop tard, Allez viens ce soir, c'est maintenant où jamais. Allez viens ce soir, après il sera trop tard, Allez viens ce soir, c'est maintenant où jamais.

On ira sur les toits, on ira dans les caves, On ira au soleil, ou on restera à l'ombre. On ira dans les caves, on ira sur les toits On ira au soleil, pour pas rester à l'ombre

Allez viens ce soir, Allez viens ce soir (x2)

lnternational Raya Raya Fan-Club (x4)

INVISIBLES DRAPEAUX

Là-bas tu peux voir des moines à cheval Qui descendent la rue principale Et tous les voyous de l'Amdo Qui jouent au billard dans la boue Y z'en veulent pas après tes sous Car tout ce qu'ils veulent, c'est que tu leur donnes Une photo du Dalaï-Lama, leur chef incontesté

Y'a des pays comme ça, où les gens ont appris A faire flotter très haut d'invisibles drapeaux Flotter très haut dinvisibles drapeaux Et même quand leurs grands monastères sont réduits en poussière Ils continuent à faire tourner leurs moulins à prière Car ils savent que tôt ou tard, la victoire c'est pour eux Et même si pour elle, ils mettent leurs vies en jeu Y'a des pays comme ça, où les gens ont appris A faire flotter très haut dinvisibles drapeaux Flotter très haut dinvisibles drapeaux Y'a des pays comme ça, où les gens ont appris A faire flotter très haut dinvisibles drapeaux Flotter très haut d''invisibles drapeaux

Si un jour tu vas dans ce village fantôme A l'autre bout du monde, sur la montagne de Tatsang Tu pourras jouer de la guitare juste à l'entrée du temple Un yack sera suspendu au dessus de ta tête C'est ça le Tibet du Lion des Neiges Des sorcières et des magiciens, Qui font flotter très haut d'invisibles drapeaux Flotter très haut d'invisibles drapeaux

Et même quand leurs grands monastères sont réduits en poussière Ils continuent à faire tourner leurs moulins à prière Car ils savent que tôt ou tard, la victoire c'est pour eux Et même si pour elle, ils mettent leurs vies en jeu

Y'a des pays comme ça, où les gens ont appris A faire flotter très haut d'invisibles drapeaux Flotter très haut d'invisibles drapeaux Invisibles drapeaux…

IRINA BLUES

Elle s'est mariée pour quitter son pays, Elle a choisi de venir vivre ici. Pour elle, ici c'est comme le paradis, Tout est permis, quelle putain de liberté !

Irina, viens faire un tour chez moi, Viens faire un tour chez moi (x2) Irina, viens faire un tour chez moi, C'est encore mieux que ici ou là-bas.

Irina, viens faire un tour chez moi, Viens faire un tour chez moi (x2) Irina, viens faire un tour chez moi, C'est encore mieux que ici ou là-bas.

JAMAIS JAMAIS

Jamais jamais jamais Je ne t'oublierai Car pour moi tu es, Et tu seras la seule Faudra-t-il pour toi Que j'assassine et vole ? Ou est-ce qu'il faudra Que par le feu je m'immole

Jamais jamais jamais Je ne t'oublierai Car pour moi tu es, Et tu seras la seule Jamais jamais jamais Je ne t'oublierai Et je ferai en sorte Que les autres me pardonnent

Jamais… Je te t'oublierai

DE JAURES A STALINGRAD

Le soir dans le métro sur les tapis roulants On cavale après toi et tu gueules en courant “A bas les adultes qui bloquent la ville, Tous des salauds à l'état brut“

Tu sautes la barrière on te tire dans les jambes Tu n'as rien à dire, tu n'as rien à foutre Comme tes idoles tu traînes de la jambe Tu danses le bop de la dernière chance.

Paris Paris Paris Rebelle Blues C'est le bruit d'une cavalcade On cavale sur les rails pour leur échapper De Jaurès à Stalingrad

A quoi je pense ? A quoi je rêve ? FLN résistance Qu'est-ce que tu manigances ? un complot d'indifférence !

Le soir dans le métro sur les tapis roulants On cavale après toi et tu gueules en courant “A bas les adultes qui bloquent la ville, Tous des salauds à l'état brut“

Tu sautes la barrière on te tire dans les jambes Tu n'as rien à dire, tu n'as rien à foutre Comme tes idoles tu traînes de la jambe Tu danses le bop de la dernière chance.

Jaurès - Stalingrad ! (x2)

JEUNESSE DE FRANCE Jeunesse de France (x4)

Jeunesse de France Toute armée d'espérance… Jeunesse de France T'auras peut-être ta chance… Jeunesse de France Même si perdue d'avance… Jeunesse de France Tu prendras ta revanche !

Jeunesse de France De partout et d'ailleurs… Jeunesse de France La pire et la meilleure ! Jeunesse de France Irresponsable ! Jeunesse de France Incontrôlable ! Jeunesse de France Toute la beauté du diable ! Jeunesse de France La plus belle désirable, Jeunesse de France Jeunesse de France

Assis au fond du bus Sur la banquette orange, Le reste du monde Te parait bien étrange… Jeunesse de France (x8)

Jeunesse de France Toute armée d'espérance… Jeunesse de France T'auras peut-être ta chance… Jeunesse de France Même si perdue d'avance… Jeunesse de France Tu prendras ta revanche !

Jeunesse de France De partout et d'ailleurs… Jeunesse de France La pire et la meilleure ! Jeunesse de France Irresponsable ! Jeunesse de France Incontrôlable ! Jeunesse de France Toute la beauté du diable ! Jeunesse de France La plus belle désirable, Jeunesse de France Jeunesse de France

Assis au fond du bus Sur la banquette orange, Le reste du monde Te parait bien étrange… Jeunesse de France (x4)

Jeunesse de France ! Pas la leur mais la tienne !

Jeunesse de France

JEUNES SEIGNEURS

Franky et Johnny marchent sous la pluie De Barbés à Pigalle en passant par Clichy. Il's s'amusent comme des fous, à tirer quelques coups A deux sur un parcmètre, on traite l'ennemi

On n'a pas besoin de maître Quand on est un jeune seigneur ! Pas besoin de religion, Plutôt païen que chrétien !

Je monte, tu descends la rue d'Oberkampf “Salut, comment ça va ? Qu'est ce que tu fais là ?” Faut passer par Paris, j'ai un cadeau pour toi Un tout petit parcmètre arraché à la rue

On n'a pas besoin de maître Quand on est un jeune seigneur ! Pas besoin de religion, Plutôt païen que chrétien !

On n'a pas besoin de maître Quand on est un jeune seigneur ! Pas besoin de religion, Plutôt païen que chrétien !

On n'a pas besoin de maître Quand on est un jeune seigneur ! Pas besoin de religion, Plutôt païen que chrétien !

JO

Arrivé à Marseille en 1939, Une valise à la main et l'air déboussolé, T'as du te sentir seul, exilé et rejeté Quand tu t'es retrouvé dans cet hôtel si sale.

Et même que tu as dû la trouver un peu pale Cette si belle inconnue à l'autre bout du bar, Oh oui oh oui oh oui tu as du regretter Les nuages et la pluie et les filles du Vietnam !

Pourquoi es-tu parti si loin de ton pays ? Pourquoi es-tu parti si loin de tes amis ?

Tu aimais l'Indochine et tu aimais la France, Tu aimais la musique et tu aimais la danse, Le rythme de la nuit à Saint Germain des Prés Et les petits-matins dans ton Quartier Latin.

Et même si tu es mort, je sais qu'tu danses encore Toujours dans ma mémoire et toujours dans mon coeur Car toi tu es mon père et moi, toujours ton fils Alors j'fais la promesse de ne pas être triste.

Pourquoi es-tu parti si loin de ton pays ? Pourquoi es-tu parti si loin de tes amis ?

Eh Jo ! Pourquoi es-tu parti ? Si loin de ton pays ? Si loin de tes amis ?

Eh Jo ! Pourquoi es-tu parti ? Si loin de ton pays ? Si loin de tes amis ?

Vi dau nen noi ?

KAMIKAZE ROCK

Il pense encore à Pearl Harbord Et il n'éprouve aucun remords Comme tous les gars d'Hiroshima Peut-il aimer les USA ?

Regarde-le descendre du ciel ! Kamikaze Rock'n'roll, Kamikaze Rock (x2)

Un soleil rouge brille sur son front Et l'éclaire de tous ses rayons Un vent divin lui donne des ailes Pour accomplir sa mission

Regarde-le descendre du ciel ! Kamikaze Rock'n'roll, Kamikaze Rock (x2)

KHUN SA BLUES

Eh ! Seigneur Khun Sa ! Comment ça va chez toi ? Eh ! Seigneur Khun Sa ! Ca t'fait quoi d'être un roi, Le roi de tous les hors-la-loi Qui marchent dans la jungle avec toi ? Eh ! Seigneur Khun Sa !

Eh ! Seigneur Khun Sa ! Comment ça va chez toi ? Eh ! Seigneur Khun Sa ! Ca t'fait quoi d'être un roi, Le roi, le roi, le roi de quoi ? Le roi d'un pays qui n'existe pas Eh ! Seigneur Khun Sa !

Eh ! Seigneur Khun Sa ! Là-haut sur la colline, Eh ! Seigneur Khun Sa ! T'es le roi, tu domines, Tu vends la mort à tous ces crétins, Après tout ils la méritent bien. Eh ! Seigneur Khun Sa !

Eh ! Seigneur Khun Sa ! Là-haut sur la colline, Eh ! Seigneur Khun Sa ! T'es le roi, tu domines, Tu vends la mort à tous ces crétins, Après tout ils la méritent bien. Eh ! Seigneur Khun Sa ! (x3)

LA CITE DES ANGES

Je n'ai pas encore été A la Cité des Anges Mais mes copains m'ont dit Que c'est mieux que toutes leurs cités.

Alors je leur fais confiance Car ils ont eu la chance De descendre les rues De la Cité des Anges.

Et chaque fois qu'elle me parle Du Malaysia Hotel, C'est plus fort que moi, Je veux aller voir là-bas.

On y trouve sans chercher Tout ce qui peut nous manquer, Tout ce qu'une femme peut donner, Comment pourrait-on le refuser ?

A la Cité des Anges C'est là que je veux aller. A la Cité des Anges C'est là que je veux aller.

A la Cité des Anges (x4)

LA FILLE DE NEW YORK

La fin des années 70 Je m'en rappelle encore comme si c'était hier On préchait les Keupons du côté de Beaurepaire Et même devant la scène Il y avait une touriste

C'était une fille de New York Droguée par la musique du punk-rock C'était une fille de New York Elle kiffait pour un métis, un niak, un chinetoque

Elle m'a appelé au téléphone Et elle m'a dit “hello Taï J'aime bien ton rock'n'roll” Je lui ai répondu “viens faire un tour chez oim, On va refaire en plus cool La guerre du Viet-Nâm”.

C'était une fille de New York Droguée par la musique du punk-rock C'était une fille de New York Elle kiffait pour un métis, un niak, un chinetoque

A Gare de l'Est dans mon gratte-ciel Oh j'ai eu droit aux caresses de cette demoiselle Elle avait les yeux bleus et c'était une vraie blonde Elle m'a dit “kiss my pussy first”, Kama-Sutra Viet Kong

C'était une fille de New York Droguée par la musique du punk-rock C'était une fille de New York Droguée par ma sérénade amok (x2)

C'était une fille de New York Elle kiffait pour un métis, un niak, un chinetoque

LA JEUNE FILLE, LE SOLDAT ET LE COUTEAU

Tout au sud du Japon, sur la Corde de l'Océan Il y avait une jeune fille qui jouait du sanshin Lui c'était un, un soldat yankee Il marchait sur la route de Yokatsu Hantoo (x2)

Il s'approcha de cette jeune fille en lui disant ohayoo Il lui demanda son nom, Elle répondit Yoriko Yoriko San n'était qu'une gamine et non pas une fille de bar De Naha ou Koza, mais elle avait dans ses yeux le soleil qui brille

Ils ont marché sur la plage, autrefois champ de bataille Mais le sable a bu le sang, il ne reste que le corail Lui c'était un, un soldat yankee ; elle c'était une jeune fille Du Japon Impérial alors comprenez qu'un tel amour soit fatal

Il lui a dit Yoriko, je dois partir à la guerre Fini pour moi le paradis, maintenant je vais en enfer Mais avant que je ne te quitte, laisse moi Yoriko te faire un cadeau Laisse moi Yoriko t'offrir ce couteau

A croire que c'était son karma, il est parti au Viêtnam Yoriko l'a attendu, il n'est jamais revenu Mais son esprit est toujours là, et il marche sur la route de Yokatsu Hantoo Et il marche sur la route de Yokatsu Hantoo

Okinawa no ska (x4)

LA NUIT SERA BLANCHE

Plus la nuit sera blanche, plus le jour sera long Moins on aura la chance de trouver ce qui nous manque En avançant lentement à bord d'une DS noire T'auras éteints les phares, on a nos yeux pour voir La radio allumée, ça fera un bruit d'ambiance Ca trompera le silence, ça préparera la danse

Plus la nuit sera blanche, plus le jour sera long (x2) On y va !

Et quand on arrivera sur les bords du canal On troublera la paix des reflets de la lune Et on videra dans l'eau toutes nos canettes de Kro On fera boire les poissons, et ils feront des bulles Et pour finir la nuit, on chantera à tue-tête Et ce sera la fête à tous les noctambules

Plus la nuit sera blanche, plus le jour sera long (x2) On y va !

Plus la nuit sera blanche, plus le jour sera long (x2)

LES JEUNES CONS

Parce que les jeunes cons n'ont rien dans le crâne Et qu'les jeunes cons ont tout dans le coeur Il faudrait pas qu'tu crois qu’t'es supérieur à eux Car toi tu es tout seul et eux ils sont nombreux

Les jeunes cons sont amoureux Ils ken les filles comme eux Ils ont le coeur qui bat toujours encore plus fort Toujours encore plus vite, plus vite que la mort

C'est vrai qu'ils meurent jeunes et cons Toujours dans les accidents Mais je ne crois pas qu'c'est d'leur faute S’ils servent de chair à canon

Les jeunes cons sont aussi Les jeunes cons vos enfants Ils ont dans leur sang L'alcool de leurs parents

Alors soyez cléments !

C'est vrai qu'ils meurent jeunes et cons Toujours dans les accidents Mais je ne crois pas qu'c'est d'leur faute S’ils servent de chair à canon

C'est vrai qu'ils meurent jeunes et cons Toujours dans les accidents Mais je ne crois pas qu'c'est d'leur faute S’ils servent de chair à canon

Les jeunes cons sont aussi Les jeunes cons vos enfants Ils ont dans leur sang L'alcool de leurs parents

Alors soyez cléments !

LES PARENTS A CHANTAL

Les parents à Chantal ont perdu l'Algérie C'était en quelle année ? On twistait à Paris !

Un peu, un peu avant, il paraît qu'à Nation Y'avait tous les rockers, rassemblés sur les rangs

En voyant ces voyous, qui dansaient violemment Le Général a dit “faites-leur construire des routes”

A son nouvel appel, y'en a qu'ont répondu “rendez-vous à Clamart, on va te tirer dessus”

Les parents à Chantal ont perdu l'Algérie C'est pas ça qui la gène, car Chantal elle s'en fout

Tu comprends lorsqu'elle va à Belleville, à Barbès Pour aller faire ses courses, elle pense pas trop à ça

Les parents à Chantal ont perdu l'Algérie C'était en quelle année ? On twistait à Paris

Les jeunes aimaient aller à Richelieu, Drouot Avaient envie de baiser, Pas envie d'se faire tuer

Les jeunes aimaient aller à Richelieu, Drouaut Avaient envie de twist, Pas envie d'se faire tuer

LES POINGS DU DESTIN

Le jour où les poings du destin frapp'ront à ta porte, T'auras beau être le plus fort, T'auras qu'tes yeux pour pleurer

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

Le jour viendra où tu apprendras que c'est dur, que ça craint Car quand on perd quelqu'un qu'on aime, on perd un peu d'soi-même.

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

Quand frapp'ront les poings du destin, même la musique sera triste, T'auras plus envie de rien et tu s'ras plus seul que jamais.

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Car les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

C'est vrai aujourd'hui tout va bien, t'as tout c'qu'il te faut sous la main Mais attention le jour viendra où tu n'auras plus rien !

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Car les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

Le jour où les poings du destin frapp'ront à ta porte, T'auras beau être le plus fort, T'auras qu'tes yeux pour pleurer

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

Le jour viendra où tu apprendras que c'est dur, que ça craint Car quand on perd quelqu'un qu'on aime, on perd un peu d'soi-même.

Car les poings, les poings du destin, quand ils frappent ils font mal, Les poings, les poings du destin, n'ont pitié pour personne.

Les poings, les poings, les poings du destin…

LES RUES DE PEKIN

Le rues de Pékin ne sont plus les mêmes Car le sang a coulé sur la place Tien An men Comment as-tu pu croire un seul instant A la langue de bois et de vipère De ceux qui te dirigent depuis trop longtemps Perestroika, modernisation, Autant de mots creux avant la répression

Feichang kepa ! aya ! Feichang kepa ! Ca veut dire en chinois, et ça veut dire qu'en Chine Ca craint un maximum le drapeau rouge du crime

C'est le moment ou jamais, mais l'heure est dangereuse Alors il n'y aura pas ton nom dans ma chanson la milice des mouchards pratique la délation Une balle dans la nuque pour ta génération Rebelle anonyme, espoir de la Chine Seul un milliard, attention voilà les chars

Feichang kepa ! aya ! Feichang kepa ! Ca veut dire en chinois, et ça veut dire qu'en Chine Ca craint un maximum le drapeau rouge du crime

Dimanche 4 juin 89 pourquoi t'es pas resté couché avec ta meuf ? Il va falloir que tu te prépares Car après ce printemps de nulle part Tu vas connaître l'hiver tous les soirs Mais moi je te le dis car tu es un ami : Perds pas l'espoir, Oh non, perds pas l'espoir Tu connaîtras des jours meilleurs Perds pas l'espoir, oh non, perds pas l'espoir Invoque les dieux en ta faveur

LILI MARLEEN

Vor der Kaserne vor dem grossen Tor Stand eine Laterne, und stebt noch davor, So wolln wir uns da wiedersehn Bei der Laterne wolln wir stehn, Wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen.

Unsre beide Schatten sahn wie einer aus. Dass wir so lieb uns hatten, das sah man gleich daraus Un alle Leute solln es sehn, Wenn wir bei der Laterne stehn, Wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen.

Schon rief der Posten : Sie blasen Zapfenstreich Es kann drei Tage kosten ! Kam'rad, ich komm ja gleich. Da sagten wir auf Wiedersehn. Wie gerne wollt ich mit dir gehn, Mit dir Lili Marleen, mit dir Lili Marleen.

Deine Schritte kennt sie, deinen zieren Gang Alle Abend brennt sie, mich vergass sie lanp Und sollte mir ein Leids geschehn, Wer wird bei der Laterne stehn, Mit dir Lili Marleen, mit dir Lili Marleen ?

Aus dem stillen Raume, aus der Erde Grund Hebt mich wie im Traume dein verliebter Mund. Wenn sich die spaeten Nebel drehn, Werd' ich bei der Laterne stehn Wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen

LIZA

Lisa est une cousine métis, Ses yeux sont bridés, sa peau est réglisse Alors quand elle aime, tout son cœur balance Entre l'Asie, l'Afrique et la France

Liza

Son père était militaire A l'époque de l'Indochine en guerre Alors c'est sûr, sans elle, sans lui, Liza, elle serait pas là aujourd'hui

Liza

Liza ressemble à Naomi Mais dans dans son style, elle est bien plus belle Liza est comme un cheval de feu Et ça, on peut le voir dans ses yeux

Liza

Liza n'est pas une fille facile, Mais elle sait comment se faire aimer Elle connaît trop la psychologie De tous les bons et mauvais garçons

Liza

Liza l'autre jour avait un peu bu Et dans le ciel brillait la pleine lune Alors l'histoire qu'elle m'a racontée Fermez les yeux, elle va vous faire rêver

L'histoire se passe au fond d'un soï Dans un hôtel de la Cité des Anges Pour faire plaisir à son boyfriend, Liza a eu une idée étrange

Liza

Parce que c'était le plus cher De tous les cadeaux d'anniversaire Liza elle a payé une pute à son fiancé (x3)

MACADAM COWBOYS

Macadam Cow-boy gratte ta guitare ! Car les rebelles ce soir Dansent dans les rues de cette ville Au soleil de minuit

Macadam Cow-boy joue encore une fois Car toi seul tu connais toutes les tristes Et belles mélodies au soleil de minuit !

Fais nous rire, pleurer, gueuler, Oh ouais, oh ouais ! Qu'on soit rebelle avec ou sans cause, Ce soir on dansera ! Oh ouais, oh ouais !

Là haut, au soleil de minuit !

MADE IN JAPAN

Okay c'est parti pour Tokyo-Do Sous les gratte-ciels de Shinjunku Vivent dans les cartons les clodos Mais moi je suis, c'est le monde à l'envers Au 16ème étage du Prince Hôtel La demoiselle avec qui j'ai pris rendez-vous Il y a une décennie, je lui avais dit “un jour on se reverra à Rop-Pon-Gi”

Demoiselle nipponne sur la rue Saint Denis A Paris, les Halles, 1981 Au milieu de la faune, tu n'avais peur de rien Tu disais venir de F'chu City Plusieurs automnes ont passé dans ma vie Non non non non non je ne t'ai pas oublié Putain de destin, en japonais “un-mei” C'est cool de te revoir à Rop-Pon-Gi

Assis avec toi, Fontaine de Innocents Ca c'était dix ans auparavant Maintenant demoiselle de Yamato Je suis à Shibuya, à Chu Ken Hats'Ko Arrivé au cœur de ta capitale Je suis étranger au Japon impérial Loin de la rue de la Grande Truanderie J'te donne rendez-vous à Rop-Pon-Gi

Takusan no henna gaijinga Shinagawa ni yattekimasu Demo watashitachiga Matteita no wa tada hitori Kareno namae wa Taï-Luc desu

Je suis arrivé à destination Putain, est-ce que j'ai une hallucination Parmi les filles sur le trottoir Une statue de femme joue de la guitare Et ouais les mecs, je suis à Rop-Pon-Gi Ca me change de Pigalle et de Nation, Huit heures de décallage avec Paris La nuit sera blanche, nouvelle version

Et toi, demoiselle Made In Japan, Yamato no Kuni no ojoosan, Avec ou sans cérémonie, Merci pour le thé que tu m'as servie Et toi, demoiselle Made In Japan, Yamato no Kuni no ojoosan, Je te promets quand je serai back à Paname, Oui, je t'enverrai une carte postale

MARIE-DOMINIQUE

J'étais un soldat de marine J'venais m'engager pour 5 ans, J'avais 20 ans, belle poitrine Comme dans l'refrain du régiment. Dans les bistrots près de l'Oursine, Les anciens m'en faisaient un plat, Tu verras c'que c'est qu'l'Indochine Ecoute la chanson d'un soldat.

Marie, Marie Dominique Que foutais-tu à Saïgon ? Ca ne pouvait rien faire de bon Marie Dominique Je n'étais qu'un cabot clairon Mais je me rappelle ton nom Marie Dominique Est-ce l'écho de tes prénoms Ou le triste appel du clairon, Marie Dominique.

Je ne savais pas que la chance Ne fréquentait point les Canyas, Et qu'en dehors de la cuistance Tout le reste ne valait pas ça. Tu m'as fait comprendre des choses Avec tes petits airs insolents, Et je n'sais quelles apothéoses C'était le plus clair de mes tourments.

Ce fut Marie la Tonkinoise Qui voulut faire notre bonheur En m'faisant passer sous la toise Dans l'vieux cholon ou bien ailleurs. Tu étais rusée comme un homme, Mais ton but je l'voyais pas bien Avec ta morale à la gomme Au cours de la piastra Nankin.

Tu m'as gâté mon paysage Et l'avenir quand sur le transport Je feuilletais de belles images Peintes comme des boudhas en or, Où sont mes buffles dans la rizière, Les sampas, l'arroyo brumeux, Les congaï, leurs petites manières Devant le pouvoir de tes yeux.

MARIE-FRANCE

Y'a pas mal de filles en France qui s'appellent Marie-France, Elles sont vendeuses ou voleuses dans les rayons de Prisunic. Y'a aussi toutes les autres, toutes les autres Marie-France, Ca fait beaucoup de Marie-France pour un pays comme la France.

Tu connais Marie-France l'Algérienne ? Tu connais Marie-France la Cambodgienne ?

Marie-France l'Algérienne est une vraie Parisienne, Son père était un soldat au service de la France. Marie-France la Cambodgienne est une vraie Parisienne, Son papa, elle connaît pas, mais elle sait qu'c'est un soldat.

Tu connais Marie-France l'Algérienne ? Tu connais Marie-France la Cambodgienne ?

Marie France…

MAXIMUM SWING

Mademoiselle s'il vous plaît, Voulez-vous nous servir Une bouteille de coca, Un jus d'orange mécanique.

Eh ! Madame la patronne, Mettez plus fort la musique, Ca m'évit'ra de donner Des coups dans le juke-box.

Et on pourra danser Sur les toits des voitures, Sans qu'ça dérange personne Sauf les propriétaires.

Mademoiselle, voulez-vous M'accorder cette danse, On dansera tous les deux En se regardant dans les yeux.

Mademoiselle, savez-vous Lire l'avenir dans les yeux ?

Est-ce qu'on s'ra en prison Ou au service de la nation ? Est-ce qu'on s'ra en prison Ou au service de la nation ? (x4)

NABOU

Hène Ha Bé Ho Hu ! Ha Hi Tré Ma Té Ha !

Tu sauras te reconnaître avec tes serpents sur la tête Et ton visage perdu au milieu d'un nuage, Chaque fois que tu fumes une étrange cigarette, Tu deviens la plus cool des demoiselles sauvages !

Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! Addis-Abeba pour toi c'est du côté de Noisiel ! Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! La Mer Rouge t'as jamais vue, tu connais que la Seine !

Hène Ha Bé Ho Hu ! Ha Hi Tré Ma Té Ha !

On était comme des chevaliers autour d'une table ronde Avec vous, Reines de Saba dans un restaurant Zhong, Pas si chevalier que ça, car en pleine nuit au téléphone Tu m'as dit que Frank avec Aïta n'est pas assez courtois !

Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! Addis-Abeba pour toi c'est du côté de Noisiel ! Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! La Mer Rouge t'as jamais vue, tu connais que la Seine !

Hène Ha Bé Ho Hu ! Ha Hi Tré Ma Té Ha !

Little John disait que vous étiez ses petites soeurs, rest in peace John ! Normal c'était votre grand frère et il vous aimait comme un tueur ! Un jour t'as dit à une aryenne qui parlait mal et trop, Qu'on choisit pas à sa naissance la couleur de sa peau !

Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! Addis-Abeba pour toi c'est du côté de Noisiel ! Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! La Mer Rouge t'as jamais vue, tu connais que la Seine !

Hène Ha Bé Ho Hu ! Ha Hi Tré Ma Té Ha !

Maintenant que ta soeur est partie au Népal Chercher de nouvelles racines très loin du Sénégal, Nabou, faudra que tu attendes que ta p'tite gamine soit grande, Alors tu pourras lui apprendre comment on fait un gang !

Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! Addis-Abeba pour toi c'est du côté de Noisiel ! Eh Jeune fille Natty Dread d'Ethiopie suburbaine ! La Mer Rouge t'as jamais vue, tu connais que la Seine !

Hène Ha Bé Ho Hu ! Ha Hi Tré Ma Té Ha !

NATION

Ouais c'est nous, ouais c'est nous ouais L’avenir de la nation (x2) Tous les gens comme toi et moi forment A eux seuls une nation (x2)

On défile dans la rue, on marche ensemble On forme à nous seuls une nation On proteste et on gueule de la même façon On forme à nous tous une nation

Et on vit et on crève de la même façon On forme à nous seuls une nation

T'as compris ce qu'j't'ai dit ? Ou il faut que j'te répète ? On forme à nous tous une nation Une nation, nation ! (x2)

Si c'est nous la nation Elle est belle la nation Si c'est elle la nation Elle est belle la nation Elle est foutue…

Ouais c'est nous, ouais c'est nous ouais L’avenir de la nation (x2)

Tous les gens comme toi et moi forment A eux seuls une nation (x2)

On défile dans la rue, on marche ensemble On forme à nous seuls une nation On proteste et on gueule de la même façon On forme à nous tous une nation

Et on vit et on crève de la même façon On forme à nous seuls une nation

T'as compris ce qu'j't'ai dit ? Ou il faut que j'te répète ? On forme à nous tous une nation Une nation, nation ! (x2)

Si c'est nous la nation Elle est belle la nation Si c'est elle la nation Elle est belle la nation Elle est foutue…

NOSTALGIQUE

Cette chanson elle est pour moi, Elle est pour toi et pour tous les autres. Comme ça on se rappellera toujours De toi et moi et de tous les autres.

On se rappellera des filles des Halles, Au visage pâle, sentimentales. On se rappellera pour pas oublier Qu'on les a presque aimées.

On se rappellera des Skins des Halles A la fontaine des Innocents Qui faisaient très peur aux passants En levant droit le bras.

On se rappellera de la bande à Gilles Et de Jean-Claude et de Chris de Blaise Qui avaient le coeur sur la main Quand ils levaient le poing.

On se rappellera lorsqu'on passait les nuits Dehors à la belle étoile, Lorsqu'on traînait sur les boulevards Ou sur la rue Faubourg-du-Temple.

On se rappellera qu'après on faisait Une partie de billard Dans une salle au premier étage En face des abattoirs.

Mais comme on n'avait pas dormi, On jouait les yeux fermés. Pour un trou noir comme en amour, C'est pas la peine de voir.

On se rappellera toute notre vie De ces quelques années, Elles ont vraiment passé si vite Qu'on n'a rien vu passer.

Alors vilain garçon, Vilaine fille de France, Arrête de faire pleurer ta mère A cause de tes conneries.

Alors vilain garçon, Vilaine fille de France, Dansez ensemble le temps qu'il faut, Dansez toute la vie.

NOUVELLE AUBE

T'as le coeur qui bat comme un tambour Car toi tu crois depuis toujours A la promesse d'une nouvelle aube Pour toi et moi et tous les autres.

Pour elle tu t'es levé très tôt, Al'heure où les poubelles se vident. Tu marches vite à cause du froid, Tu laisses le vieux monde derrière toi.

Et même si elle n'existe pas, On fera comme si elle était là, Rendez-vous sur la colline Ou sur les toîts de la ville.

Nouvelle Aube, Nouvelle Aube, Nouvelle Aube Réveil ! (x2)

La vie est un combat pour une place au soleil, La vie est un combat pour sortir des ténèbres, La vie jusqu'à présent ne t'a pas fait de cadeaux, Normal car tu n'es pas le prince de Monaco.

Ah si t'avais été le fils d'Alain Delon, Tu s'rais pas comme un con à moisir en prison ! T'aurais ta collection de cuirs et de blousons, De princesses et de putes à ta disposition !

Mais toi à la limite de tout ça tu t'en fous, Car tu es plus que fier d'être le fils de personne. J'te vois à ta fenêtre, t'es derrière tes barreaux, Tu fixes l'horizon, t'attends la nouvelle aube…

Nouvelle Aube, Nouvelle Aube, Nouvelle Aube Réveil ! (x2)

La vie est un combat pour une place au soleil, La vie est un combat pour sortir des ténèbres, La vie jusqu'à présent ne t'a pas fait de cadeaux, Normal car tu n'es pas le prince de Monaco.

Mais toi à la limite de tout ça tu t'en fous, Car tu es plus que fier d'être le fils de personne. J'te vois à ta fenêtre, t'es derrière tes barreaux, Tu fixes l'horizon, t'attends la nouvelle aube…

Nouvelle Aube, Nouvelle Aube, Nouvelle Aube Réveil ! (x2)

Mais toi à la limite de tout ça tu t'en fous, Car tu es plus que fier d'être le fils de personne. J'te vois à ta fenêtre, t'es derrière tes barreaux, Tu fixes l'horizon, t'attends la nouvelle aube…

Nouvelle Aube, Nouvelle Aube, Nouvelle Aube Réveil ! (x2)

PARIS AUJOURD'HUI

C'est pas la première fois que je te parle Du cœur et du ventre de cette capitale Que ce soit à Jaurès ou à Stalingrad, Les graffitis en plus on dirait Islamabad On dit que les japonais, ils ont acheté les Halles Et toutes les rues autour du Palais Royal Mais pour cette invasion on leur pardonne, A condition qu'ils payent en demoiselles nipponnes

Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Ok je sais, c'est pas un paradis Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Y'en a qui payent très cher pour venir vivre ici

Les Noaches ont tout bon dans leurs tours en béton Ils ont fait du 13ème leur arrondissement Ils tiennent des restaurants, ils travaillent comme des bêtes Comme tous les trafiquants ils ont l'air plus qu'honnêtes Y paraît qu'il y a des bordels pleins de putes zhong Des fumeries d'opium, on se croirait à Hong Kong Tu descends à Tolbiac et après tu Choisy, Cambouis Rappelles toi chez les gnaques, le service est gratuit

Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Ok je sais, c'est pas un paradis Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Y'en a qui payent très cher pour venir vivre ici

Une fois que t'as remonté toute la rue St Denis Succombé au plaisir sans choper de maladies Tu passes sous la porte et c'est la Turquie Istanbul, Ankara, à Strasbourg St Denis Tu comptes pas les années où tu t'es nourri De leur chiche kébab à la viande pourrie Mais même aujourd'hui tu fais pas la fine bouche Car peut être que demain tu seras à nouveau sur la touche

Paname, Paname, pas Panama, Paris, Lutèce ou en verlan ripa Pas quelque part en Amérique Centrale Car c'est Paris notre capitale Le Katmandou de notre Népal La capitale de notre espace vitale

Bienvenue à toi, jeune fille provinciale Y'aura pas mal de gars pour t'emmener au bal Mais personne ne te dira ce qui t'attend à Pigalle Une rencontre amicale ou le strip tease intégral Les canailles d'aujourd'hui jouent pas d'accordéon Mais ils peuvent séduire de mille et une façons Si jamais ils te proposent du néocodion Faudra que tu fasses le tri parmi tes mauvais garçons

Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Ok je sais, c'est pas un paradis Car c'est Paris Paris Paris aujourd'hui Y'en a qui payent très cher pour venir vivre ici

Hiromi & Pat Souris Krew : - Shinryakuno togika kita ! - Hombre, rebel de Paris ! - Kinowa Manshu kyowa Pari ! - Fan, mi hermano rest in peace ! - Kunoichiga anatawo - Escucha PSK te digo ! - Aino shurikende nerau ! - Hay una sola droga, es el costoj

Xiaoping & Ali & Sadek : - Yapian baimian hai mei lai ma ? Laile yihour fengei dajia ! - Fi Baris Aujourd'hui t'houi besef ! Ktar bnet h'na li maï kounou f'Meknès ! - Women zhèli bù mài qipa ! - Koun aandi mouchkil, man aayatch S.O.S ! - Xiao xiaode yukuai zhou yikou dama ! - Rani l'caïd m'n'Nanterre h'tal Jaurès !

PARIS MONTREAL

C'est vrai qu'on n'a pas vu grand chose là-bas à Montréal Mais le peu qu'on y a vu, faut dire que c'était pas mal Y'avait un clochard de cow-boy dans la rue Sainte Catherine, Qui frappait, frappait sa guitare, du matin jusqu'au soir Il avait une tronche de pochetron, la même que Johnny Cash, Il bettlait comme un buffalo, Folsom Prison Blues

Paris-Montréal, ouais Paris-Montréal Paris-Montréal, vous êtes prêts, on y va Paris-Montréal, c'est nous que v'là

Un soir j'ai fait la connaissance d'une jeune fille en cavale Elle avait tatoué sur sa nuque le drapeau d'une feuille d'érable Bien qu'une frange de cheveux noirs lui cachait les deux yeux Elle avait le style, la dégaine, difficile de faire mieux Ziggy, Ziggy, Isabelle, ne reste pas trainer là Fais attention à ce que ton père ne te rattrape pas

Paris-Montréal, ouais Paris-Montréal Paris-Montréal, vous êtes prêts, on y va Paris-Montréal, c'est nous que v'là

PARTIE DE LA JEUNESSE

Si tu crois qu'tu fais partie D'une partie d'la jeunesse, Faudra vraiment qu't'en sois fier Et qu'tu détestes le reste.

Si y'a rien d'autre dans ta vie Qu'une partie de ta jeunesse, Faudra qu'elle ne meure jamais, Y'a pas de raison qu'ça cesse.

Qu'ça soit ici ou là-bas, Al'Est comme à l'Ouest, Ca c'est sûr tu fais partie D'une partie d'la jeunesse.

Ta seule arme, ta seule richesse, Ton esprit et ta force, C'est un seul parti qui s'impose, C'est le parti de la jeunesse.

Si tu crois qu'tu fais partie D'une partie d'la jeunesse, Faudra vraiment qu't'en sois fier Et qu'tu détestes le reste.

Si y'a rien d'autre dans ta vie Qu'une partie de ta jeunesse, Faudra qu'elle ne meure jamais, Y'a pas de raison qu'ça cesse.

Qu'ça soit ici ou là-bas, A l'Est comme à l'Ouest, Ca c'est sûr tu fais partie D'une partie d'la jeunesse.

Ta seule arme, ta seule richesse, Ton esprit et ta force, C'est un seul parti qui s'impose, C'est le parti de la jeunesse.

PARTI SANS DIRE ADIEU

Tu es parti sans dire adieu, Sans avoir envie d'être vieux, On pouvait lire au fond d'tes yeux, Jeune pour toujours et c'est encore mieux.

Est-ce pour ça que tu as choisi La mort comme suprème liberté Au lieu d'une triste destinée Au grand royaume de la pitié ?

Repose en paix ou que tu sois Et que tous les dieux te protègent, Repose en paix ou que tu sois Et reviens vite nous voir en rêve…

Adieu !

PERDUE DANS LE R.E.R

Elle c'était une étrangère, perdue dans le RER Eux c'étaient, on n'en sait rien Sûrement une bande de junkies En la voyant, ils se sont dit “A nous les yens et les billets verts” Ils l'ont tuée à Gennevilliers, Pas de témoins, pas vus, pas pris Z'en ont parlé dans le Parisien A la rubrique Faits Divers Une japonaise assassinée, Sur un quai de banlieue Y'a pas eu de protestations D'ingérences humanitaires Une histoire trop ordinaire Tout le monde s'en fout Ça saute aux yeux

Alors toi qui vient de Hokkaido Ou bien de Kyushu C'est un conseil que je te donne, Mademoiselle nippone Si ça peut te rassurer, Mon nom en kanji, c'est Sai Lyoku Tu peux avoir confiance en moi, J'me défonce pas à la méthadone

Alors j'te dis tomodachi, Fais gaffe dans le métro à Paris T'as pas compris ? Ok, je traduis Doroboo ni chuui, Ohé fille de kamikaze Faut mieux que tu restes à la surface Dans l'Paris no chikatetsu, Y'a que la vermine et la crasse

POURQUOI ?

Pourquoi tu traites de bourgeois Les gens moins riches que toi, Est-ce que tu voudrais cacher Le secret de l'oisiveté ?

Ferme ta gueule s'il te plaît, N'essaye pas d'imiter Le lumpen-prolétariat, Rentre dans ta banlieue propre.

Tu t'es bien camouflé Pour essayer de ressembler A tous ceux que tu hais Dans le plus grand des secrets.

Ferme ta gueule s'il te plaît, N'essaye pas d'imiter Le lumpen-prolétariat, Rentre dans ta banlieue propre.

Tu fais la manche dans la rue, Sans avoir besoin de rien, Et tu traites de bourgeois Les gens qui ne donnent rien.

Ferme ta gueule s'il te plaît, N'essaye pas d'imiter Le lumpen-prolétariat, Rentre dans ta banlieue propre.

Assis dans la pénombre d'un bar au cœur de Pat Pong T'as commandé à boire du pepsi-cola mekhong T'as une fille à ta droite, et une fille à ta gauche Et une fille à tes genoux, qui t'incite à la débauche

Elles sont les princesses, les princesses de la rue Elles savent faire le wai en guise de bienvenue Elles sont les princesses, les princesses de la rue Princesses prédestinées, pour un soldat perdu

Ouais y'a Franck de République, il est parti à Pattaya Car il a le cœur qui bat pour une fille d'Ayuthaya Lui qu'on a connu comme Casanova de la raya Au niveau de l'amour on dirait qu'il a fait son choix

Pour une princesse, une princesse de la rue Qui sait faire le wai en guise de bienvenue Une princesse, princesse de la rue Princesse prédestinée, pour un soldat perdu

Pour aller au Sabailand, ouais y'a pas de réfractaires Tous les anciens des Halles, ils sont tous volontaires A commencer par Cambouis et par Pat Souris Krew Mais une fois qu'ils seront là-bas, ils vont devenir fous

A cause des princesses, des princesses de la rue Car elles savent faire le wai en guise de bienvenue Les princesses, les princesses de la rue Princesses prédestinées, pour des soldats perdus

Tu sais voyou farang là bas tu seras maharajah Alors oublie un peu la banlieue et va te faire faire un visa Allez monte à Gare de l'Est, Prends le bus 350, Y'a l'avion à Roissy qui t'attend pour le Sabailand

Alors t'auras tout bon, à toi les princesses de la rue Elles vont te faire le wai en guise de bienvenue Les princesses, les princesses de la rue Princesses prédestinées, pour un soldat perdu

Y'en a qu'ont envie de dire “toutes tes princesses sont des putes” Mais ils mentent comme ils respirent, ce qu'ils disent c'est une insulte Les jeunes filles qui ont faim, elles ont droit à la politesse Faut pas dire que c'est des putes, dans leur style c'est des princesses

Des princesses, des princesses de la rue Elles savent faire le wai en guise de bienvenue Elles sont les princesses, les princesses de la rue Princesses prédestinées, princesses de la rue

Y'en a qui vont me dire “toutes les princesses dont tu parles Sont des filles de paysannes, elles ont pas une goutte de sang royal” C'est vrai qu'elles ont quitté leur village, leur rizière Pour se refaire une noblesse au grand royaume de la misère

Les princesses, les princesses de la rue Elles savent faire le wai en guise de bienvenue Les princesses, princesses de la rue Princesses prédestinées, pour des soldats perdus

QUAND JE M'EMMERDE

Quand je m'emmerde, je m'ennuie, J'fais des conneries toute la nuit, C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai !

Mais les conneries que je fais N'ont jamais blessé personne. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai !

Tu peux pas en dire autant Toi qui tire sur les enfants Quelques balles dans leur tête, T'aimes pas l'bruit de leur mobylette.

Je comprends que tu n'aimes pas Le bruit de leur mobylette Parce que demain tu bosses.

Mais c'que tu ne comprends pas C'est que dans quelques années Ils finiront comme toi.

Alors saoûle-toi la gueule, vas voir les putes, Mais rappelle-toi qu't'as été jeune Et laisse-les maintenant faire c'qu'ils veulent.

Quand j'm'emmerde, je m'ennuie, J'fais des conneries toute ma vie, C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai !

Mais les conneries que je fais N'ont jamais blessé personne. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai !

Tu peux pas en dire autant Toi qui as peur des voleurs Et qui tues (blesses) par erreur Ton fils qui rentre la nuit.

“Eh papa, tire pas sur moi, J'suis pas un cambrioleur !“

“Eh papa, tire pas sur moi, J'suis pas un cambrioleur !“

QUARTIER LIBRE

T'as quartier libre pour toute la nuit, alors tu vas t'la donner comme un fou ! A toi toutes les filles dans la rue ! A toi toutes les machines à sous ! T'as rien à craindre, t'as peur de rien ! Chacun pour soi et tous contre un ! T'as toujours raison, jamais tort ! A ce jeu-là t'es le plus fort ! Et tu dis qu't'aim'ras toujours ça Et que tu t'en lass'ras jamais ! T'as quartier libre pour toute la nuit … A moins qu'ça soit pour toute la vie !

C'est la fête dans ta tête, Y'a des manèges qui tournent, Les ex-majorettes topless dans une cage, Il fait froid et il neige entre Anvers et Blanche Mais la punkette accro elle a chaud et elle danse Devant les Sarrazins et les permissionaires, Elle fait son numéro d'entraineuse a gogos Et quand tu la regardes, le feu est dans tes yeux Et tes copains la sifflent jusqu'à en perdre haleine !

T'as quartier libre pour toute la nuit, alors tu vas t'la donner comme un fou ! A toi toutes les filles dans la rue ! A toi toutes les machines à sous ! T'as rien à craindre, t'as peur de rien ! Chacun pour soi et tous contre un ! T'as toujours raison, jamais tort ! A ce jeu-là t'es le plus fort ! Et tu dis qu't'aim'ras toujours ça Et que tu t'en lass'ras jamais ! T'as quartier libre pour toute la nuit … A moins qu'ça soit pour toute la vie !

QUE VONT-ILS DEVENIR ?

Tous les garçons et les filles Qui croyaient qu'ça faisait bien De passer toutes leurs nuits blanches, Défoncés jusqu'au matin.

Que vont-ils devenir ? (x3)

Les coursiers à mobylettes, Les coiffeuses autour des Halles, Dans les boîtes de nuit pourries, Dans leur chambre à l'étage.

Que vont-ils devenir ? (x3)

Les voyageurs, les voyageuses, De tous les trains de banlieue Qui descendent sur Paris En lacérant les banquettes.

Que vont-ils devenir ? (x3)

Tous les rones et les noaches, Les rebeux et les autres, Tous les gens autour de moi, Tous les gens autour de toi.

Que vont-ils devenir ? (x3)

RADIO LSD

Radio LSD Yamato girls of Yamato land Wherever you are from Hokkaido or Okinawa, Nanzan Now you are listening to Kyoo to Ashita CD Played from the headquaters of Radio LSD

Don't be afraid by the loudness of the music Don't be scared by the rudeness of the voice and the lyrics

LSD Army will come soon in your neighbourhood To bring you peace, music, and food

Yamato girls of Yamato land Wherever you are from Hokkaido or Okinawa, Nanzan Now you are listening to Kyoo to Ashita CD Played from the headquaters of Radio LSD

Don't be afraid by the loudness of the music Don't be scared by the rudeness of the voice and the lyrics

LSD Army will come soon in your neighbourhood To bring you peace, music, and food

Radio LSD

RAMDAM

Tu craches le feu dans ton microphone Ça fait des parasites dans leurs sonotones Tu te sers de la musique comme une barricade Tu tiens ton microphone comme une grenade Putain, quelle ambiance, un vrai stage commando Y'en a quand ils dansent, on dirait du judo Et dans tout ce que tu dis, y'a pas un mot de trop Déclaration de guerre en dolby stereo Tu lances ton message comme un poignard T'as toutes les convictions d'un maquisard Tu do ré mi fa sol la si doses Tu aimes trop la vie pour crever d'overdose

Voulez-vous danser mademoiselle Avec le mercenaire des décibels Professionnel de la propagande Tu fais bouger la foule jusqu'à Samarkand Salam malekum, alekum salam T'es un véritable imam du ramdam C'est vrai, dans ton genre t'es un prophète Tu parles aussi vite qu'un mitraillette T'as fait tomber le Mur avec tes ultra-sons Raus Gorbatchev et ses charançons Comme Noriega t'as des choses à dire Bush n'a qu'à bien se tenir

RANGOON LHASSA

A dix mille kilomètres de ta banlieue nord Y'a pas de lézard mon gars, tu vas changer de décor A dix mille kilomètres de ta banlieue nord Tu verras ça vaut le coup de foutre le nez dehors Ok enfile tes docs avec des bouts en fer Mais pour là où on va ce sera pas nécessaire

A Rangoon sous la pluie, quand les rues sont rivières Ils ont tous les pieds nus, spécial high-kick qui tue

A Lhassa au soleil, sur le territoire des dieux Ils ont tous des ray-bans pour se protéger les yeux Comme ça ils sont modernes en restant mystérieux Personne ne pourra dire qu'ils sont moyen-âgeux

Ils ne savent pas encore que leur jour viendra Car ils sont fiers et forts, jeunes guerriers khamba

A Rangoon, à Lhassa c'est la zone des tempêtes T'as compris ce que je t'ai dis, ou il faut que j'te répète ? A Rangoon, à Lhassa c'est la zone des tempêtes Et quand la foule elle bouge, attention ça pète

A Rangoon, à Lhassa c'est la zone des tempêtes Et quand la foule elle bouge, rien ne l'arrête Autant qu'je m'en souvienne ils dansent la java Avec à la ceinture des couteaux grands comme ça A l'age où en Europe les enfants font la ronde Y'en a sur le toît du monde qui font tourner leurs frondes

Ils ne savent pas encore que leur jour viendra Car ils sont fiers et forts, jeunes guerriers khamba

Là haut sur la montagne, j'ai vu trois demoiselles Et de l'une d'entre elles toujours je me rappelle Car elle a un tatouage sur son avant-bras Et je l'ai reconnu c'est le cœur de bouddha Elles ne savent pas encore que leur jour viendra Car elles sont les plus belles de tout l'Himalaya

A Rangoon, à Lhassa c'est la zone des tempêtes T'as compris ce que je t'ai dis, ou il faut que j'te répète ? A Rangoon, à Lhassa c'est la zone des tempêtes Et quand la foule elle bouge, attention ça pète

RAPPELLE-TOI

Rappelle-toi c'était hier Les rendez vous à la “Bonne bière”. Tu f'sais partie d'une bande de jeunes Fanatiques, Place de la République. Tu kiffais pour l'esprit de gang, La musique et la danse. T'avais envie de t'la donner A fond dans l'insouciance Car la devise de tes copains C'était “l'avenir nous appartient” !

Rappelle-toi c'était hier, T'étais si jeune, t'en étais fier. T'avais des bagues à tête de mort Et les yeux d'un serpent qui dort, Toujours debout, toujours dehors Le sam'di soir jusqu'à l'aurore, T'avais un juke-box dans la tête Plein de rockabilly et de musique Oi ! Tu t'rappelles sûrement du refrain “L'avenir nous appartient” !

Rappelle-toi quand tu marchais Sur les toits de la ville, T'avais un pied dans la gouttière Et l'autre dans le vide, Ah combien d'fois as-tu failli Passer par dessus bord ? Ah combien d'fois as-tu risqué De mourir avant l'heure ? Mais t'es encore là pour le dire : “l'avenir nous appartient” !

“L'avenir, l'avenir nous appartient” A vrai dire tu n'en savais rien Mais tous les dieux et tous les diables De toi et ta bande de copains Te donnaient la foi et la force De marcher sous la lune Et de faire face à la menace Des fantômes de la nuit Car leur devise à eux aussi C'était “l'avenir nous appartient” !

Allez on y va, tous ensemble, Rappelle-toi c'était hier Les rendez vous à la “Bonne bière”. Tu f'sais partie d'une bande de jeunes Fanatiques, Place de la République. Tu kiffais pour l'esprit de gang, La musique et la danse. T'avais envie de t'la donner A fond dans l'insouciance Car la devise de tes copains C'était “l'avenir nous appartient” !

Car la devise de tes copains C'était “l'avenir nous appartient” !

Car la devise de tes copains C'était “l'avenir nous appartient” !

REBELLE AFGHAN

Comme un rebelle afghan Ou un autonome shan Les années ont passé Sans que t'aies à regretter Comme un rebelle afghan Ou un autonome shan T'as jamais été si proche de la victoire Jamais tu n'as perdu l'espoir de l'embrasser Car tu n'as rien à perdre et tout à gagner

Comme un rebelle afghan

T'es rebelle de banlieue, et Paris c'est Kaboul Y'en a qui vont te dire que t'es un mec pas cool T'es rebelle de banlieue, et Paris c'est Kaboul Y'en a quand ils te voient, ils ont la chair de poule Tu sais pas s'il y a un sens de l'histoire Mais tu sauras donner un sens à ton histoire

Comme un rebelle afghan

RELOU

Cette putain de chanson elle est dédicacée A des mauvais garçons qu'aiment pas la publicité Car ils ont fait vœu de clandestinité Les voyous heureux vivent toujours cachés

C'est vrai qu'ils ont changé, mais ils se reconnaîtront Toutes les deux secondes dans cette chanson Les meilleurs d'entre eux ils se retrouveront “Arrête un peu de tchatcher, met la musique à fond”

T'as toutes les qualités et tous les défauts On peut pas les compter, y'en a vraiment trop C'est Hobbes qui a dit “l'homme est un loup pour l'homme” C'est vrai t'es un relou, tu veux le maximum

Tu travailles maintenant dans pas mal de S.O Mais c'est un camouflage car tu aimes le chaos Le dé-sor-dre et l'a-po-ca-lyp-se Toujours en parallèle avec love and peace

Y'a rien qui te gène, pas même les lacrymogènes Comme un poisson dans l'eau, t'as pas besoin d'oxygène Car c'est la faute à Tsingtao et à Hei-ne-ken C'est pas ta faute à toi s'il y'a du bordel

C'est la faute à Temesta et à Dinintel Si tu planes aussi haut que la tour Pleyel T'as beau foutre la raya, jamais tu t'en rappelles T'as beau foutre la raya, jamais tu t'en rappelles

Avec ta barre en fer dans ta baguette de pain T'as toujours été plus qu'un français moyen, Mais ça c'est du passé car tu n'est plus le même Maintenant que tu fréquentes les sound-systems

Maintenant t'as évolué dans un différent style Mais d'une bande de gredins t'étais le chef de file Banlieusard innocent au regard assassin Pour qui le monde entier est une putain

Maintenant t'as évolué dans un différent style Tes anciennes victimes ont la vie plus facile Depuis que t'as renoncé à la guerre civile Y'en a qui vont enfin pouvoir dormir tranquille

Maintenant t'es tout ti-gen, t'es un mec super cool C'est toute ton image de voyou qui s'écroule Maintenant t'es tout ti-gen, t'es un mec super cool T'as pris des cours d'anglais pour parler avec ton pitbull

RIEN N'A ENCORE CHANGE

Rien n'a encore changé On marche encore sous la pluie On marche même toute la nuit Sans avoir rien trouvé

Rien trouvé de mieux à faire Que foutre en l'air des poubelles Rien trouvé de mieux à faire Que zoner comme c'est pas permis

Déjà le jour qui se lève Pour nos yeux qui se ferment On s'endort sur les quais Et on laisse passer les trains

On rêve qu'on est à l'hôtel Avec des américaines Qu'on les Ken sans problèmes Puisqu'elles sont américaines

Réveille-toi banlieusard, Réveille-toi fellaga Réveille moi, et réveille la, Réveille aussi tous les autres

Il faut rentrer maintenant Chacun dans sa banlieue Rendez-vous la prochaine fois Pour le meilleur ou le pire.

RIEN QUE CA

Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es national-socialiste. Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es anarchiste-communiste.

Rien que ça ! (x3)

Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es national-socialiste. Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es anarchiste-communiste.

Rien que ça ! (x3)

On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes. On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes.

Rien que ça ! (x3)

Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es national-socialiste. Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es anarchiste-communiste.

Rien que ça ! (x3)

Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es national-socialiste. Tu peux dire ce que tu veux, ce que tu penses ou pas, Leur faire croire que tu es anarchiste-communiste.

Rien que ça ! (x3)

On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes. On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes.

On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes. On sait que tu n'aimes personne à part ta femme et tes copains, On sait que tu n'aimes rien à part le fait que tu existes.

ROCKERS

Combien y a t’il de samedis soirs Pour tous les gens comme toi et moi ? Combien y a t’il de faux espoirs Au fond du coeur de la jeunesse ?

Combien y a t’il de lundis matins Pour la main d’oeuvre bon marché ? Combien y a t’il de lundis matins Pour les Rockers manutentionnaires ?

Combien y a t’il de Skins rocks rebeux Sur la place de la République ? Combien y a t’il de Skins rocks rebeux Dans les sous-sols de Prisunics ?

Combien y a t’il de samedis soir Pour tous les Rockers solitaires ? Combien y a t’il de lundis matins Pour les Rockers manutentionnaires ?

Rockers !

ROMANIA '94

Juin mille-neuf-cent-quatre-vingt-quatorze, Ouais nous sommes allés Dans l'ex-république socialiste Du feu Danube de la pensée. Là-bas les violonistes S'habillent de couleurs tristes, C'est pas vraiment qu'ils portent le deuil, D'ailleurs ils sont ivres, Car ils tisent depuis des années De la vodka en tétrapack !

Sur les murs de Bucuresti Fleurissent quelques grafittis, Et même si on cause pas roumain C'est pas difficile à comprendre : “Président Illiescu = Ceaucescu” ! “Jos communismul !” Nous dit le chauffeur de taxi, “Jos communismul !”, Un peu comme le fracas D'une statue qui s'écroule…

Dans le train qui va De Bucarest à Iasi, Y'en a qui fument du hash, Privilège de première classe. Et moi je suis à la fenêtre… Putain les mecs, quel paysage ! Sur au moins 400 km, On dirait la banlieue au moyen-âge, Avec en plus un cimetière de tanks De la Division des Lendemains Qui Chantent

SAIGON

Les yankees, les faucons se disaient tes amis Mais ils t'ont sacrifié au nom de leur diplomatie Ils t'ont trahie, vendue, à tes frères ennemis Les colons, les vietkong ont gagné la partie

Saigon… Saigon Oi !

Ils ont changé ton nom sans aucune raison Ils ont voulu que tu deviennes un modèle de révolution Ils ont mis tes garçons, et tes filles en prison Alors dans cette chanson, y'a une place pour ton nom

Saigon… Saigon Oi !

C'est vrai pour moi tu es une inconnue car je ne t'ai jamais vue Seulement de loin sur une carte postale, belle de nuit en Ao Dai Trop près de toi si je m'approche, peut être serais-je déçu ? Non, car tu es number one, de Ca Mau à Lao Kaï

Saigon… Saigon Oi !

SALUE LES COPAINS

Salue les copains (x2) Vas y, vas y lève ton poing Salue les copains Montre leur que t'es avec eux Salue les copains (x3)

Salue les copains (x2) Vas y, vas y lève ton poing Salue les copains Montre leur que t'es avec eux Salue les copains (x3)

Salue La Nation (x2) Salue les vauriens (x2) Salue La Nation (x2) Salue les vauriens (x2)

Salue les copains (x2) Vas y, vas y lève ton poing Salue les copains Montre leur que t'es avec eux Salue les copains (x3)

Salut Salut Salut Salut !!!!!!!!!!!!!

SEUL SUR LA MURAILLE

Seul sur la muraille de Chine Avec quelques copains, T'as l'coeur qui bat comme une machine Et tu ne penses plus à rien.

Seul dans la rue anonyme A Shangai à Pékin, Y'a des tas d'choses que tu t'imagines A Canton à Kunming.

Le reste du monde a triste mine Quand tu es sur la muraille de Chine, Comme tous les barbares tu t'inclines Car tu es sur la muraille de Chine.

La Muraille !

Serpent de pierre à l'échelle planétaire, La seule merveille de l'univers, Rempart-totem de tout l'Orient, Peu importe qu'il soit Rouge ou Blanc !

Wanli Changcheng, Serpent de pierre, Traverse le monde, la terre entière ! Wanli Changcheng, Serpent de pierre, Traverse le monde, La terre entière !

Le reste du monde a triste mine Quand tu es sur la muraille de Chine, Comme tous les barbares tu t'inclines Car tu es sur la muraille de Chine.

La Muraille !

Bu dao Chancheng Fei hao han !

La Muraille !

SEX SHOP

Juste à la frontière du pays des Abbesses Entre Pigalle et Blanche au fond d'un sex shop A moitié endormi sur le tiroir caisse Vigile de nuit d'un business interlope

Toujours sur le qui-vive, la main sous le comptoir, Tu assures la défense de ton territoire Tu vends des meufs à walp en format VHS A ta clientèle d'extra-terrestres

Sex, Sex Shop

A peine débarqués sur la planète Montmartre Tous les indigènes du fin fond du Val d'Oise Lumpen-prolétaire solitaires insomniaques S'imaginent en macs faire l'amour aux bourgeoises

Normal car après tout ils sont bidasses en perm Mais comme ils peuvent même pas se payer de putes Titubant sur le trottoir de la Cockney Tavern Ils vont au sex shop, ultime point de chute

Sex, Sex Shop

Banlieusards en vrac dans le brouillard Une fois poussée la porte, ils peuvent voir Scotchés sur les murs les icônes de lopes-sa Accouplées avec des bouteilles de coca

Mais cette pornographie dépasse l'imagination De ces innocents mauvais garçons Alors qu'ils n'ont même pas de fiancée Tu vas leur fait acheter du bois bandé

Sex, Sex Shop

Les soirs de pleine lune, vers 5 heures du mat Tes collègues cambodgiens pensent à Angkor Wat Mais toi tu es français, de souche dyonisienne Tu rêves que t'es casque bleu, à Phnom Penh

Après ton service, tu vas chez le tunisien Boire un thé à la menthe, avec tes copains Tu nous a fait signer une pétition Pour que ta femme revienne à la maison

Sex, Sex Shop

SI J'AVAIS UNE MACHINE

Si j'avais une machine à remonter le temps Tout serait comme hier, tout serait comme avant

Si j'avais une machine à remonter le temps Les absents seraient là, et les morts seraient vivants

Si j'avais une machine à remonter le temps Je n'irais pas déposer des fleurs sur ta tombe

Si j'avais une machine à remonter le temps Je ferais brûler milles soleils sur la forêt des ombres

Si j'avais une machine, une machine A remonter le temps

Si j'avais une machine à remonter le temps Une fois dans le passé, je changerais le présent

Si j'avais une machine à remonter le temps Les absents seraient là, et les morts seraient vivants

Si j'avais une machine…

Si j'avais une machine à remonter le temps Je n'irais pas déposer des fleurs sur ta tombe

Si j'avais une machine à remonter le temps Je ferais brûler milles soleils sur la forêt des ombres

Si j'avais une machine… A remonter le temps

SOLDAT DU KUOMINTANG

Et toi, soldat du Kuomintang, perdu sur les marches de la Birmanie Tu as su organiser le temps et l'espace de ta survie La terre de tes ancêtres n'est plus qu'un souvenir De nouveaux territoires, tu as dû envahir

Et toi, soldat du Kuomintang, et toi !

Et toi, soldat du Kuomintang, au milieu des champs de pavot Animal trop sauvage pour la Chine de Mao Tu es la sentinelle sur les collines du pays Shan Tu surveilles le passage de toutes les caravanes

Et toi, soldat du Kuomintang, et toi !

Et toi, soldat du Kuomintang, au sud des nuages du Yunnan Tous tes amis sont partis à Mae Sa Long ou à Taiwan Dans ta maison sur pilotis, chinois solitaire opiumane Tu fais le rêve de tuer ce chien, ce serpent de Lu Han

Et toi, soldat du Kuomintang, et toi !

Et toi, soldat du Kuomintang, oublié par l'histoire Comme autrefois les T'ai Ping, ou les Pavillons Noirs Toute ta vie t'as obéi au général Li Mi Aujourd'hui tu sers d'engrais pour faire pousser l'paddy

SOLDATS PERDUS

Ils marchent dans la rue comme des soldats perdus, Une croix sur le front comme seule décoration. Ils n'ont rien prévu pour leur promotion Même pas de se servir de la révolution.

Tous mes camarades sont des soldats perdus, Pensent qu'à la musique et aux filles presque nues. On les accuse d'avoir des idées reçues, Peu importent leurs idées puisqu'il y a l'amitié.

Ils marchent dans la rue comme des soldats perdus. C'est vrai qu'ils ont bu, qu'ils cassent les rétroviseurs Car tout ce qu'ils y voient c'est la réalité. C'est qu'un sort est jeté sur leur génération.

Ils n'ont pas envie de rentrer chez eux, ils n'ont pas envie de faire pleurer leur mère. Ils n'ont pas envie de rentrer chez eux, ils n'ont pas envie de faire pleurer leur mère.

Ils marchent dans la rue comme des soldats perdus. (x3) Perdus, perdus, perdus, perdus…

SAINT-SAUVEUR

Son crâne est rasé comme un pré fauché, Son cou est tatoué de toiles d'araignée Sur son front y a marqué qu'il est fait en France, Sur son bras, un dragon ou un soldat casqué.

Car il sait que pour lui y a pas trente-six métiers, Y a pas de place pour sa gueule au palais de l'Elysée. Il sait qu'il n'est qu'un Français parmi tant d'autres, Pas plus con, pas meilleur, rien qu'un Français parmi tant d'autres.

Elle a les yeux comme un drapeau noir, Elle a la peau comme un clair de lune. Quand tu la prends dans tes bras, Tu peux entendre son coeur qui bat.

Car elle ne connaît qu'un seul métier, Et c'est celui de se faire aimer, Elle sait qu 'elle n 'est qu 'une Française parmi tant d'autres, Pas plus conne, pas meilleure, rien qu'une Française parmi tant d'autres.

Saint-Sauveur ! Sauve tous ces garçons ! Saint-Sauveur ! Sauve toutes ces filles ! (x2)

Son crâne est rasé comme un pré fauché, Son cou est tatoué de toiles d'araignée Sur son front y a marqué qu'il est fait en France, Sur son bras, un dragon ou un soldat casqué.

Car il sait que pour lui y a pas trente-six métiers, Y a peu de chance pour qu'un jour il aille au palais de l'Elysée. Il sait qu'il n'est qu'un Français parmi tant d'autres, Pas plus con, pas meilleur, rien qu'un Français parmi tant d'autres.

Rien qu'un Français (x4) Parmi tant d'autres.

PUTAIN DE ZONE

Je suis tombé amoureux d'une putain de zone Depuis l'jour ou j'l'ai connue elle me colle à la peau D'ailleurs toi tu la connais aussi bien que je la connais Puisque tu es né sur la zone

Sur la zone de Saint-Ouen jusqu'à Clignancourt De Pleyel jusqu'à Sarcelles Sur la zone, sur la zone, tout là-bas tout au Nord On l'a aimée la première fois

Elle n'avait qu'un seul nom et son nom c'est la zone Quand elle m'a dit “Je t'aime“

Ya Pascal et Patricia, Said et tous les autres François Perez et ses frères, des meilleurs et j'en passe Ils ont pas voulu sortir, ils sont restés là-bas Car ils m'ont dit que tout est mieux sur leur zone.

Sur la zone de Saint-Ouen jusqu'à Clignancourt De Pleyel jusqu'à Sarcelles Sur la zone, sur la zone, tout là-bas tout au Nord On l'a aimée la première fois

Elle n'avait qu'un seul nom et son nom c'est la zone Quand elle m'a dit “Je t'aime“

Je suis tombé amoureux d'une putain de zone Depuis l'jour ou j'l'ai connue elle me colle à la peau D'ailleurs toi tu la connais aussi bien que je la connais Puisque tu es né sur la zone

Sur la zone de Saint-Ouen jusqu'à Clignancourt De Pleyel jusqu'à Sarcelles - ouais là bas ! Sur la zone, sur la zone, tout là-bas tout au Nord On l'a aimée la première fois

Elle n'avait qu'un seul nom et son nom c'est la zone Quand elle m'a dit “Je t'aime“

Sur la zone… Sur la zone… Sur la zone… Sur la zone…

TAMBOUR ET SOLEIL

On m'a parlé de ton pays comme d'une sorte de jardin fleuri Où même les filles les plus jolies, elles savent se servir d'un fusil Moitié en Sarong, moitié en Treillis, là bas au sud est de l'Asie Oui même les filles les plus jolies, elles savent se servir d'un fusil

Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil Sont les couleurs de Kawthoolei Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil Sont les couleurs de Kawthoolei

Mauvaises nouvelles, message radio, Le Slor contrôle tout Manerplaw Bataille perdue pour la guérilla, Des soldats du général Bo Mya Derrière toi la colline du Chien Devant toi l'avenir incertain Mais tant que coulera la Nam Moeï Dans ton combat tu ne seras pas seul

Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil Sont les couleurs de Kawthoolei Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil Sont les couleurs de Kawthoolei (x3)

TENDANCE NEGATIVE

Est-ce une tendance négative Que d'avoir confiance en moi ? Est-ce une tendance négative Que d'avoir confiance en toi ?

Est-ce une tendance négative ? (x4)

Toi qui vends du fringanor Dans les chiottes à Gare du Nord Toi qui refais ta façade Dans la glace déformée

Est-ce une tendance négative ? (x4)

Comme tous les mauvais garçons T'as un père qu'est homme d'affaires Ca te permet de faire le con Sans avoir trop de problèmes

Est-ce une tendance négative ? (x4)

Toi qui vends du fringanor Dans les chiottes à Gare du Nord Toi qui refais ta façade Dans la glace déformée

Est-ce une tendance négative ? (x4)

Comme tous les mauvais garçons T'as un père qu'est homme d'affaires Ca te permet de faire le con Sans avoir trop de problèmes

THERE SHE GOES AGAIN

There she goes again She's out on the street again She's down on her knees my friend Won't have to ask her please again

Look a little closer there's no tears in her eyes You know she won't make it with just any guy

What can you do See her walking down the street With all your friends she's gonna meet You'd better hit her

UNE CAUSE A RALLIER

Si j'avais un uniforme ou une cause à rallier, J'en sais rien c'que j'choisirais, à coup sûr ça serait bien. Je ferais n'importe quoi, je ferais comme les copains, On fera n'importe quoi par solidarité.

Sur le front à l'avant-garde, y'a que tous les meilleurs, Tous les Punks et les Rockers, les Skinheads et les autres. lls feront n'importe quoi, Ils feront comme leurs copains, On fera n'importe quoi par solidarité.

Tous les enfants du quartier sont en bas dans l'escalier Ils font tous la collection de vos phares anti-brouillard. lls feront n'importe quoi, Ils feront comme leurs copains, On fera n'importe quoi par solidarité.

Tu dansais le pogo et tu dansais le bop, Et maintenant tu danses accroché à la lune. Tu feras n'importe quoi, tu feras comme les copains, On fera n'importe quoi par solidarité.

UNE FILLE DANS LA RUE

Y'a une fille dans la rue, Elle fume une cigarette, Je lui demande si elle est seule, Elle me répond “ta gueule”.

Elle me dit qu'elle n'aime pas Servir de garage, Elle me dit qu'elle n'aime pas Les salauds de mon âge.

C'est pas bon pour moi ce soir, J'ai pas la cote avec, Mais peut-être que demain J'la tiendrai par la main

Car les jours passent Et ne se ressemblent pas. Aujourd'hui c'est mieux qu'hier, C'est pas encore la guerre.

Aujourd'hui c'est mieux qu'hier, C'est pas encore la guerre. Alors j'veux qu'ça continue Et qu'on nous foute la paix.

Alors j'veux qu'ça continue Et qu'on nous foute la paix. Alors j'veux qu'ça continue Et qu'on nous foute la paix.

VENALES FIANCAILLES

J'ai oublié ton nom et aussi ton visage, Mais je me rappelle que t'avais un tatouage Un truc assez discret juste au milieu des einss, Tu n'avais pas l'accent d'une jeune fille de province

Pour les filles comme toi, qui sont professionnelles, Embrasser sur la bouche, il paraît que c'est interdit J'ai dû avoir de la chance avec toi, demoiselle, Tu as dû me confondre avec ton meilleur ami

Pour le reste pas la peine, je passe sur les détails, car c'est l'histoire banale de vénales fiançailles Après quelques minutes je me suis rhabillé, Y'avait ta copine dans la chambre d'à côté

C'est elle qui m'a servi une tasse de kawa, Et la semaine d'après, toujours au même endroit, Dire qu'elle était en string fait rêver les copains, Mais elle avait un flingue dans son sac à main

Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, C'est pas vraiment c'que j'pense, mais j'l'ai lu dans un livre Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, Alors ça m'influence à chaque nouvelle tentative

Y paraît que jadis dans la Chine ancienne, C'était carrément cool d'être un fils du ciel L'autre soir au cinéma j'ai pu voir de mes yeux, Comment entre plusieurs épouses et concubines

Pour un mandarin c'était très difficile, De choisir chaque nuit son empire du milieu Mais c'est vrai qu'à Paris y'a pas de lanternes rouges, Alors quand je te schouffe demoiselle quand tu bouges

Le faisceau de la lampe halogène, A des effets sur moi très hallucinogènes Ça me laisse imaginer que je suis fils du ciel, Et toi princesse barbare en position vénusienne

Tu m'as ouvert les portes de ta cité interdite, Et tout ce va et vient de ta bouche à ton lotus Me rappelle un proverbe qui n'est pas de Confucius, Mais je vais en faire un refrain pour cette chanson romantique

Ecoute…

Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, C'est pas vraiment c'que j'pense, mais j'l'ai lu dans un livre Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, Alors ça m'influence à chaque nouvelle tentative

Me voilà arrivé à la partie finale De ma déposition sentimentale A cette occasion j'aimerais remercier Certaines demoiselles de ma vie privée

Oui elles ont joué un rôle fondamental, Demoiselles talentueuses, uniques et spéciales Si aucune d'entre vous je n'avais rencontré, Cette chanson n'aurait pas pu exister

Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, C'est pas vraiment c'que j'pense, mais j'l'ai lu dans un livre Dieu créa la femme, mais le diable la fait vivre, Alors ça m'influence à chaque nouvelle tentative

VIET KIEU

Viêt-Kiêu depuis 75, Viêt-Kiêu depuis toujours Enfant de la guerre et de l'amour Poussière de la vie ou fils de Prince

Le Vietnam et Paname Se mélangent dans ton crâne Comme toutes les drogues envahissantes Ta nostalgie est permanente

Viêt-Kiêu

Le drapeau des trois Ky Flotte dans ton esprit Faut dire que l'autre est tellement moche Que t'as choisi celui des fantoches

Alors armé d'une carabine à plombs, De la théorie t'es passé à l'action Bang bang, tu descends la vitrine Du restaurant pro Ho Chi Minh

Viêt-Kiêu

Ca fait longtemps qu'on s'est pas vu Toi le Viêt-Kiêu galérien J'espère qu'aux mauvais plans tu as survécu Toi et ton dragon tatoué sur la main

Raide défoncé au biocidan nasal, Tu rêvais d'avoir une femme idéale Car la tienne sur le lit, quand tu dormais par terre Elle s'la donnait à fond dans l'adultère

Hier j'étais dans le Treize, avec le cousin de ton demi-frère On a passé le Stadium, débarqué sur la Dalle en Pierre Il m'a dit qu'dans les gratte-ciel du ghetto de Niakland A Helsinki, à Tokyo, il y a des cœurs à prendre

Certaines demoiselles des Olympiades Ont plus de bagues que de doigts aux mains Elles kiffent pas mal pour l'or et le jade Etre désirable est leur destin

Alors ce soir Viêt-Kiêu dans ton karaoke, Tu vas jouer toutes les cartes Jusqu'au petit matin…

Vietnam…

Parce que tu penses que ta vie est une partie de poker Alors tu joues, tu gagnes. Peu importe si tu perds.

WEEK END SAUVAGE

A trois sur un scooter, on joue les gladiateurs La bande à Spartacus est à la station Rome

Seuls à s’la donner dans une ville d'esclaves Seuls à se venger dans un week-end sauvage

On fait la course avec les voitures ambulances On roule sans assurance, ça n'a pas d'importance

On n'est pas des dangers pour la société On passe à toute vitesse les moments d'notre vie

Tu connais Isabelle et sa soeur Jacqueline La jeune voleuse de sacs dans les boites de nuit

Elle provoque les filles sur la piste de danse Elle sourit aux garçons en buvant dans leur bière.

Week end sauvage ! (x4)

WE LOSE TO WIN

We lose to win, We lose to win Nous perdons pour gagner

Raw Soun sia phua chaichana Perdre pour gagner Nous perdons pour gagner

We lose to win, We lose to win Nous perdons pour gagner

Raw Soun sia phua chaichana Perdre pour gagner (x2)

We lose to win, We lose to win Nous perdons pour gagner

Raw Soun sia phua chaichana Perdre pour gagner

Nous perdons pour gagner (x4)

YASMINA P.A

On traîne ensemble sur les boulevards Peut-être parce qu'on se ressemble On cherche toujours à se défendre

Petite arabe tout près de moi Je suis prêt à te défendre Pour tous les règlements de compte

Petite arabe dis moi pourquoi Quand tu m'embrasses sur la bouche Ton rouge à lèvres tâche comme le sang

Petite arabe qui t'a fait mal Dis moi donc qui t'a péfra Et jamais il ne recommencera

Tu sais tu peux compter sur moi Je ferai n'importe quoi Pour qu'on marche libre dans la rue.

paroles/lsd.txt · Dernière modification : 2014/04/30 15:51 de 127.0.0.1