Le Free Edge est la version "taille humaine" du défunt Fury Fest. Pour cette sixième édition, l'orga s'est ouverte à d'autres horizons : le punk et le psychobilly.
Cette année encore le festival se déroule à la salle des Saulnières à Le Mans, mais cette fois la pluie est au rendez-vous. Les skateboarders du samedi exercent leurs figures sans grand enthousiasme.
L'an passé il y avait un groupe entre chaque changement. La démarche est réitérée avec Mon autre groupe, du punk hardcore-speed simpliste.
La salle est moins fournie en stands de fringues et de disques. Et même pour certains présents (je ne vise absoluement personne, ce n'est pas mon genre), il n'y avait personne pour le tenir...
Je vais rapidement passer sur les premiers groupes, pas vraiment le style que j'affectionne particulièrement.
J'ai prêté mon attention d'abord aux Portos de For The Glory. Assez déçu, je reste sur mon impression du concert de Nantes, trop métal. Tous ces groupes "à la Terror" sont chiants à voir : le son est linéaire, on a l'impression d'entendre le même brouhaha tout du long. Pourtant, sur disque c'est cool, bien que le dernier album, "Survival Of The Fittest" a un son assez lourd.
Jetsex est un groupe punk-hardcore dans l'esprit de Murphy's Law avec un côté rock'n'roll assez prononcé. C'est plutôt bon. Malheureusement le public adepte de mosh-part à tout-va est allé se reposer après cette première partie de concert emmenant l'ambiance avec eux.
Les Parisiens d'Onesta ont comme à leur habitude bien assuré. En revanche, "le bush = Obama" clamé par le chanteur est un peu réducteur, mais chacun peu avoir sa propre opinion après-tout. Sur un des derniers morceaux, le chanteur de The Boss est venu en guest. Un chant extrêmement braillard ; voilà pourquoi je n'ai pas pris la peine d'aller découvrir son groupe jouant juste après les Parisiens.
Pour Reign Supreme, je ferais les mêmes remarques que pour For The Glory, à la différence que je ne connaissais pas les morceaux et, de ce fait, c'était vraiment chiant. Je n'ai donc pas suivi jusqu'au bout. Malheureusement pour moi, ils n'ont pas joué beaucoup (20 minutes à priori) et 50 Lions a enchaîné dans la foulée. Je les ai loupé, tant pis pour moi.
Finit le hardcore braillard, old school, n'roll, tough guys, métal, place au punk enervé de The Unseen. Ce groupe a fait une prestation remarquable, meilleure que leur passage à Lorient. Un set bien énergique avec les meilleurs titres des trois derniers albums, une grosse tuerie.
Le public avait commencé à se vider pour les Bostoniens, ça ne s'arrangera pas pour Mad Sin, malgré un petit groupe de psychos-skins-punks sautillants gaiement sur le côté droit de la salle. C'est dommage, parce que n'étant pas un grand amateur de psychobilly, je trouve ce groupe très bon. Il a l'avantage d'avoir de la "gueule" sur scène par rapport à la plupart des groupes précédents.
Une journée somme toute bien sympa, avec comme souvent dans ce genre de concerts des trucs moins à mon goût que d'autres. Il en faut bien pour tout le monde ! (quelle belle fin "posi").